Selon NME, une étude récente indique que 50% des citoyens américains qui achètent des vinyles ne possèdent pas de tourne-disque.
Music Business Worldwide révèle que “50% des consommateurs qui ont acheté des disques vinyles au cours des 12 derniers mois possèdent un tourne-disque, contre 15% pour l’ensemble des auditeurs de musique”.
Bien que cela ne soit pas une grande surprise, les données révèlent que le vinyle a aujourd’hui une connotation différente de celle de son usage audio d’origine. En effet, les formats physiques semblent être devenus davantage un objet de collection ou un moyen de soutenir les artistes qu’un simple moyen d’écouter de la musique.
Cette nouvelle fait suite à des informations récentes selon lesquelles, d’après les chiffres publiés par l’Entertainment Retailers Association (ERA) en janvier, le vinyle a dépassé le CD au Royaume-Uni pour la première fois en 35 ans.
Bien que nous n’ayons pas trouvé de données (récentes) pour la France, il semble, d’après des rapports anecdotiques, que le phénomène rencontré par les pays anglophones ne leur soit pas exclusif. À titre indicatif, en 2021, il s’est vendu plus de 5 millions de vinyles en France, soit environ trois fois plus qu’en 2016.