Le chanteur de Falling In Reverse, Ronnie Radke, a expliqué la logique qui a poussé son groupe à privilégier les singles au fil des ans, ce qui a sûrement joué en faveur de la formation, faisant d’elle l’une des plus populaires de la scène rock moderne.
Selon le frontman controversé, la décision a été en partie motivée par la performance relativement médiocre du dernier album du groupe, Coming Home (2016).
Bien que l’album se soit vendu à hauteur de 19 000 exemplaires lors de sa première semaine de commercialisation, sa performance a été jugée décevante par Radke.
Lors d’une récente interview accordée à 100.3 The X Rocks, Radke s’est ouvert à ce sujet : “L’album Coming Home n’a pas bien marché. Il a foiré. Les chiffres ne mentent pas, comme on dit. […] Je me souviens avoir pensé : ‘Je ne peux pas sortir un autre album’. Je me suis donc demandé ce que je pouvais faire, car je ne voulais pas sombrer.”
“Je ne voulais pas disparaître dans les abysses de la vieille musique emo comme beaucoup d’autres groupes… Je me suis donc tourné vers les rappeurs, comme Drake, et j’ai remarqué qu’ils sortaient des singles. Les artistes pop faisaient de même. Je me suis donc dit : ‘Et si je mettais toute ma créativité dans une seule chanson au lieu de faire 10 chansons et de me précipiter pour les sortir ?’.”
Il a ajouté : “Votre créativité diminue lorsque vous composez plus de 10 chansons [à la fois]. Si vous mettez toute votre énergie dans une seule et même chanson, c’est très bon. Et puis vous investissez toutes vos capacités créatives dans le clip vidéo. Et ça marche. Petit à petit. Au début, c’était Losing My Mind, puis Losing My Life, puis Drugs. Corey Taylor [de Slipknot], qui est le type le plus gentil qui soit, a accepté d’y participer. Et puis Popular Monster a eu beaucoup de succès. Alors je me suis dit : ‘Oh, il faut que je continue à faire ça. Ça a l’air de marcher’.”