Jeff Waters, guitariste du groupe canadien de Thrash Metal Annihilator, a récemment répondu à une question d’un fan sur l’éventuelle influence d’Alice In Hell, premier album d’Annihilator sorti en 1989, sur le classique Rust In Peace de Megadeth, publié un an plus tard. Dans une vidéo pour la chaîne YouTube Rock Kommander, Waters a confirmé que l’album d’Annihilator avait bel et bien joué un rôle dans la création de l’un des disques les plus iconiques de Megadeth.
Une influence reconnue par les membres de Megadeth
“Oui, il y a un fond de vérité dans cette idée,” déclare Waters. Il ajoute que David Ellefson et Nick Menza, membres de Megadeth à l’époque, avaient partagé cette anecdote : “Ils écoutaient Alice In Hell sur le chemin des répétitions et de l’enregistrement de Rust In Peace. David Ellefson m’a dit qu’ils chantaient les morceaux de l’album dans la voiture chaque jour.”
Waters se dit honoré par cet impact : “J’étais un jeune de 20 ans, et savoir que ma musique a influencé l’un de leurs meilleurs albums, c’est incroyable. Cela fait partie des moments marquants de ma vie.”
Un lien de longue date avec Dave Mustaine
Jeff Waters a également partagé son histoire personnelle avec Dave Mustaine, leader de Megadeth. En 1989, Mustaine avait proposé à Waters de rejoindre le groupe. Waters avait décliné l’offre, étant déjà engagé dans la tournée d’Alice In Hell avec Testament. Mustaine a ensuite recruté Marty Friedman, qui a marqué Rust In Peace avec son jeu de guitare virtuose.
Waters commente : “Marty était évidemment le meilleur choix pour Megadeth. Je suis content de ne pas avoir rejoint à ce moment-là, car cela m’a permis de continuer à développer Annihilator.”
Une relation marquée par le respect mutuel
Waters et Mustaine ont continué à échanger au fil des années. Waters raconte que Mustaine l’a recontacté en 2005, pendant l’enregistrement de The System Has Failed, pour discuter d’une éventuelle collaboration. Bien que cela ne se soit jamais concrétisé, Waters garde un grand respect pour le travail de Megadeth et notamment pour les solos de Marty Friedman.
