Le guitariste de The Ghost Inside affirme que le groupe aurait pu se séparer s’il n’avait pas annulé sa tournée nord-américaine de l’automne dernier, évoquant une période de grande fragilité physique et mentale.
Un aveu poignant sur l’état du groupe en 2024
Chris Davis, guitariste de The Ghost Inside, s’est exprimé dans le podcast BREWtally Speaking sur l’annulation de la tournée nord-américaine du groupe à l’automne 2024. Selon lui, cette décision, bien que douloureuse, a probablement sauvé le groupe d’une implosion totale. “Honnêtement, si on ne l’avait pas annulée, on ne serait peut-être plus un groupe aujourd’hui”, déclare-t-il sans détour.
Quelques mois plus tôt, The Ghost Inside avait pourtant achevé une tournée européenne réussie autour de son sixième album Searching For Solace, avec des concerts marquants à Paris, Bruxelles et Zurich. Mais enchaîner immédiatement avec un mois de dates supplémentaires aux États-Unis s’est révélé au-dessus de leurs forces. Le groupe avait alors justifié cette décision en invoquant un épuisement général : “Notre santé physique, mentale et nos vies personnelles nous disent que partir pour un mois de plus, c’est trop à supporter.”
“On était au bord de la rupture physique et mentale”
Dans ce même entretien, Chris Davis revient sur la gravité de la situation : “On était littéralement tous au bout du rouleau. C’était physiquement et mentalement intenable. On s’est regardés et on a admis qu’on devait rentrer, se reposer et tout remettre à plat.” Il ajoute que l’idée de poursuivre la tournée aurait pu signer la fin du groupe, non pas à cause de conflits internes, mais à cause de l’accumulation de fatigue, de douleurs chroniques et de problèmes personnels non résolus.
Depuis l’accident de bus de 2015, qui a profondément marqué les membres du groupe, les tournées sont devenues de véritables défis physiques. Malgré leur retour sur scène et la sortie de nouveaux albums, les séquelles persistent. Davis explique : “On a cru qu’on pouvait reprendre les tournées comme avant. Mais nos corps ne suivent plus.”
Il conclut avec une réflexion sur l’évolution du groupe : “Il y a dix ans, on aurait sûrement tenté de continuer malgré tout. Mais aujourd’hui, on a appris à dire stop quand il le faut. Et je suis fier qu’on ait eu cette lucidité.”
