Ice Nine Kills décroche son tout premier single certifié or aux États-Unis avec A Grave Mistake, un jalon symbolique pour le groupe qui voit enfin ses efforts récompensés après plus de deux décennies de carrière.
Un succès mérité pour un groupe hors normes
Le 2 juin 2025, la RIAA a officiellement certifié A Grave Mistake disque d’or aux États-Unis, marquant le premier titre d’Ice Nine Kills à franchir le cap des 500 000 unités vendues ou streamées. Ce morceau, extrait de l’album The Silver Scream sorti en 2018, illustre parfaitement la formule hybride du groupe, entre metalcore mélodique et univers inspiré par les films d’horreur.
Cette reconnaissance tombe alors que le groupe est en pleine tournée internationale, avec de nombreuses dates cet été aux côtés de Metallica, Limp Bizkit ou encore Dayseeker. Leur passage à Paris est prévu le 21 novembre à la Salle Pleyel, dans le cadre de leur tournée européenne avec The Devil Wears Prada et Creeper.
“C’est quand on a cessé de vouloir plaire à tout le monde que tout a changé”
Dans une récente interview pour la série Fire With Fire, Spencer Charnas, chanteur et fondateur d’Ice Nine Kills, revient sur le parcours du groupe et les choix qui ont précédé leur ascension : “Le déclic, c’est quand on a arrêté de se soucier de ce qui était à la mode, et qu’on a simplement fait ce qu’on aimait vraiment.”
À ses débuts, le groupe cherchait à coller aux tendances en cours, mais c’est en assumant pleinement ses influences — du punk et du metal jusqu’aux comédies musicales de Broadway et au cinéma d’horreur — qu’il a trouvé sa voie. Spencer confie aussi que cette réussite tient à leur mentalité DIY : vendre des CD dans la rue, s’introduire dans les festivals avec de faux badges, et surtout ne jamais attendre qu’un label leur ouvre les portes.
Aujourd’hui, Ice Nine Kills ne se contente plus de faire de la musique. Sous l’impulsion de Spencer, le groupe a bâti un véritable univers, entre albums conceptuels, conventions, romans graphiques et même une ligne de cosmétiques baptisée Pretty Evil. De quoi asseoir un peu plus leur place à part dans le paysage metal contemporain.