Johannes Eckerström, chanteur d’Avatar, rappelle que les fans de metal restent le cœur battant de la scène, quels que soient les pics de notoriété. Le musicien défend une vision optimiste de l’état du genre tout en évoquant le nouveau chapitre créatif de son groupe.
Les métalleux survivront aux cafards
Dans une récente interview accordée à Rock FM, Johannes Eckerström balaie l’idée d’un déclin du metal. Pour lui, le genre reste vibrant grâce à l’engagement indéfectible de ses fans : “Même quand on attire davantage l’attention, on garde nos fondations. Dans le monde metal, on se soutient et on ne disparaît jamais vraiment.”
Le chanteur cite les percées de Gojira ou Lorna Shore et insiste sur la résilience du public : “Il y aura toujours des gens qui auront besoin de cette musique. C’est une force qui ne faiblit pas.” Il glisse aussi, non sans humour, une référence à un livre suédois sur la culture des fans : “Après l’apocalypse nucléaire, il ne restera que les cafards… et les fans de Judas Priest.”
Un nouvel album à Halloween, une tournée majeure en 2026
Avatar publiera son dixième album, Don’t Go In The Forest, le 31 octobre via Black Waltz Records. Présenté comme l’un de ses projets les plus audacieux, le disque s’annonce sombre et expérimental. Johannes Eckerström le décrit comme “plein à ras bord de choses que nous n’avions encore jamais faites”.
Trois titres ont déjà été dévoilés : Captain Goat, In The Airwaves — le plus rapide du groupe depuis longtemps — et, plus récemment, Tonight We Must Be Warriors, qui célèbre la force collective face à l’isolement. Le groupe a récemment assuré les premières parties d’Iron Maiden à Paris, avant d’annoncer sa plus grande tournée à ce jour.
En 2026, Avatar passera par plusieurs villes de pays francophones, dont Bruxelles (12 février), Esch-sur-Alzette (21 février), Zurich (22 février), Lyon (2 mars) et Paris (7 mars). Ces dates précéderont une série de concerts avec Metallica à l’été 2026, confirmant l’élan pris par la formation suédoise.
