Sabaton
The Great War

Salut à tous les métalleux qui liront cette chronique (en espérant qu’elle vous plaise) !

Sabaton est un groupe suédois qui défend très bien l’étendard du heavy/power métal (symphonique) en y ajoutant une dimension historique (et c’est cela qui les rend originaux). Fondé en 1999 par Joakim Brodén, ce groupe a su se faire un nom assez rapidement sur la scène métal. D’ailleurs certains membres du groupe, comme le guitariste Tommy Johansson, font partie d’autres groupes. Tommy Johansson est le chanteur et guitariste du groupe de power métal Majestica.

Bon, assez parler du groupe. Venons en plus sérieusement à l’album en lui-même.

Cet album a été produit par un certain Peter Tägtgren, connu pour être le chanteur, guitariste, bassiste et claviériste du groupe Pain (groupe créer avec son frère jumeau Sébastien Tägtgren) et le chanteur du groupe Hypocrisy ainsi que l’ex-guitariste du groupe Lindemann (créer avec le chanteur de Rammstein – Till Lindemann). Il y a aussi la présence de Floor Jansen (chanteuse de Nightwish et femme de Hannes Van Dahl – batteur de Sabaton) qui fait office de voix additionnelle.

J’ai attribué cette note de 4.5/5 à cet album mais j’aurai pu aussi mettre 5/5 car vous n’avez pas idée de combien de fois j’ai écouté cet album. Il est excellent à tout point de vue.

Il y a tout d’abord une setlist incroyable :
– The future warfare
– Seven Pillards of Wisdom
– 82nd all the way
– The attack of the dead men
– Devil dogs
– The red baron
– Great War
– A ghost in the trenches
– Fields of Verdun
– The end of the war to end all wars
– In flanders fields

Chaque morceau est unique et si je devais vous en recommander un en particulier, je ne pourrais pas parce qu’il n’y a aucun morceau à jeter. Ils sont tous bons. Et ils sont servis par une prestation exceptionnelle des musiciens. Il y a des titres (comme The end of the war to end all wars ou encore Great War – et je vais m’arrêter là parce que sinon je vais parler de tous les titres de l’album) où les solos de guitares sont juste d’une qualité crystalline et d’une justesse implacable. Tous les musiciens ont un talent fou et c’est quelque chose qui ne pourra pas être contesté.

Chaque titre est associé à un thème de l’histoire pour dénoncer les actes perpétrés durant cette période. Par exemple, le titre Fiels of Verdun dénonce tous les sacrifices humains commis pendant la guerre. Ce titre dénonce également le fait que non seulement c’était les hommes qui partaient à la guerre mais le plus effrayant c’est que c’était les pères et les fils qui partaient faire la guerre et ce titre le dénonce à travers la phrase “father and son fall one by one under the gun” (en français “pères et fils tombent un par un sous le fusil”).

Et l’album finit de façon magistral avec les titres The End Of The War To End All Wars (en français : la fin de la guerre pour mettre fin à toutes les guerres) et In Flanders Fields. Ces deux titres illustrent parfaitement l’expression de “la boucle est bouclée”. Tout l’album aura servi à dénoncer la guerre en générale et ces deux titres boucle une sorte de chapitre. Et, In Flanders Fields est un titre particulier puisqu’il ressemble à un chant d’église comme si on rendait hommage aux nombreuses victimes de la guerre.

Un grand merci à eux pour avoir réalisé cet album et merci à Peter Tägtgren pour l’avoir produit. D’ailleurs je vous laisse je m’en vais le réécouter de ce pas.

Je vous remercie d’avoir lu ma chronique !