Tout commence par une intro électronique quelque peu déconcertante. Les éléments s’accumulent les uns après les autres, créant une montée en puissance qui mène à The Hunt, le premier single de l’album.
On retrouve le son de Dagoba, avec à nouveau des éléments électroniques qui viennent pimenter le son du groupe.
Vient ensuite Sunfall, doté d’une mélodie au piano assez agréable et d’un refrain entraînant, ainsi que de quelques breakdowns qui ne se démarquent pas particulièrement.
Bellflower Drive est plus groovy et contient des rythmes plus carrés, et par extension plus dansants, qui s’évaporent ensuite dans un bref interlude orchestral, qui mène à un autre single de l’album, On The Run, une chanson plus lente, sur laquelle figure une voix féminine qui apporte une fraîcheur non négligeable à la composition ainsi qu’à la première partie de l’album.
Un autre interlude électronique suit, Break, qui introduit City Lights. Axé sur son refrain accrocheur et son côté atmosphérique, ce morceau se distingue par son côté un peu plus émotionnel et est plus mémorable que Nightclub et Summer’s Gone qui suivent.
L’album se termine avec The Last Crossing, sorti en single il y a quelques semaines, et un court morceau atmosphérique appelé Stellar en guise de conclusion.
Dagoba poursuit son chemin, mais sans vraiment repousser ses limites. Rien ne se démarque clairement sur cet album. Les chansons ne sont pas mauvaises, mais aucune d’entre elles n’est vraiment mémorable, sauf peut-être On The Run. Et la production, bien que loin d’être catastrophique, n’est pas non plus exceptionnelle.
Les lignes vocales sont exécutées avec justesse et une relative puissance, mais peu de réelles émotions semblent transparaître, alors qu’elles sont, la plupart du temps, le centre d’attention des compositions, ce qui peut rendre l’écoute un peu froide et plate par moments.
By Night n’est pas le meilleur album de la discographie de Dagoba, mais il n’entache pas non plus la réputation du groupe. Les fans ne seront pas négativement surpris, mais ils ne seront probablement pas ravis non plus.
Si vous n’avez jamais écouté Dagoba et que vous découvrez ce groupe phare de la scène française, nous vous recommandons plutôt What Hell Is About (2006) ou le plus récent Tales of the Black Dawn (2015).
