Iron Maiden
Senjutsu

Senjutsu est le 17ème album du groupe, l’album conçoit l’impatience chez les fans jusqu’à sa sortie le 3 septembre 2021 sous le label de Warner.

Mais est-ce que cet album à la même recette des anciens classiques ou plutôt des derniers albums ?… et bien plutôt la recette des derniers ; c’est à dire que Maiden garde le le Heavy Metal brute est mélodique mais teinté de progressif sur de longs passages instrumentaux .

Autres particularités de l’album :

1. Tandis que Dave Murray étale son talent , Adrian Smith en plus de son touché magnifique se met (magnifiquement) au clavier.

2. On ressent, en plus du Heavy, des teintes de Mélancolie de Neo-Classique et de Progressif.

Évidemment l’album est composé de la formation de l’Enfer :
Bruce Dickinson au chant
Nicko McBrain à la batterie
Steve Harris à la basse
Dave Murray à la guitare
Adrian Smith à la guitare
Et Janick Gers à la guitare

LISTE DES PISTES:
01. Senjutsu – 8:20
02. Stratego – 4:59
03. The Writing On The Wall – 6:13
04. Lost In A Lost World – 9:31
05. Days Of Future Past – 4:03
06. The Time Machine – 7:09
07. Darkest Hour – 7:20
08. Death Of The Celts – 10:20
09. The Parchment – 12:39
10. Hell On Earth – 11:19

L’album s’ouvre sur “Senjutsu” (éponyme) on ressent toujours le mix Heavy/Speed mais teinté de progressif plutôt mélodique sur le solo avec un bon ressenti de Phaser sur toute la chanson.

Puis se poursuit avec “Stratego” plutôt teinté de Neo-Classique à la Deep-Purple en plus Saturé et avec des prolongations vocales façon Dickinson mais (avis purement personnel) avec une petite ressemblance au regretté Ronnie James Dio.

Puis continue sur “The Writing On The Wall”.
Porté par une mélodie folk et blues, ‘Writing On The Wall’ transporte l’auditeur avec le même côté conté mais toujours avec un refrain pur et dur de maiden .

Suivit de “Lost in a Lost World” qui revient au Heavy avec une belle présence de Basse et de riffs mélodiques entêtant, et d’un refrain à pleins poumons tout en finissant sur un passage émotionnel et doux.

Suivit de : “Days Of Futur Past” qui s’ouvre sur un riff mélodiques extrêmement bien soutenu par la basse suivit d’un riff bien lourd pour l’intro de Dickinson suivit d’une batterie plus active sur le refrain entêtant de Dickinson qui précède un solo mélodique merveilleux qui précède lui même une interlude d’un riff et de la reprise de la batterie ainsi que du clavier de Smith.

Continuant sur : “The Time Machine” qui est plus progressive et Mélancolique et aérienne s’ouvrant sur un riff peu saturé et une intro à la guitare acoustique et Dickinson chantant d’une manière douce mais mélodique puis se suit d’un riff entêtant et de la batterie puis Dickinson suit ensuite le rythme du riff redevenu Saturé précèdant un solo typique et classique de Maiden. Puis le final de la chanson se finit sur la guitare peu saturé et une autre acoustique ainsi que la basse plus présente ainsi que Dickinson finissant doucement comme à l’ouverture.

Continuant sur :”Darkest Hour” sûrement le titre le plus Neo-Classique qui nous le montre dès le début avec Bruce qui chante plutôt lentement et doucement puis qui , à l’arrivée de la batterie, commence a monter le son progressivement. Puis au roulement de batterie Dickinson remonte le son pareil pour Harris. Quand au solo lui est Neo-Classique au taping avant de reprendre sur du mélodique pure .

L’album se termine avec une trilogie finale signée Steve Harris qui comble les amateurs de titres épiques et de longues parties instrumentales, qui contient :

“Death Of The Celts” portée par une longue intro acoustique et avec la basse en avant aux teintes celtiques.

“The Parchment” avec un côté oriental très portée par la basse et par le coté clavier et guitare avec le coté oriental semblable à “Kashmir” de Led Zeppelin. Le titre bluffe par sa force mélodique. Il est essentiellement calme au début, suivit d’un riff pur Maiden le tout porté par un Bruce au sommet de son art en symbiose avec la musique.

Puis se conclue par “Hell On Earth” qui est typique du style Harris de ces dernières années.
Débutant en acoustique et au clavier, elle se continue avec des riffs heavy et aériens, le tout porté par Bruce en conteur et se finit avec un solo magnifique.

Pour la pochette : elle représente Eddie en Samouraï sur un fond noir et rouge sang.

En conclusion, même si Maiden n’est plus au “Lourd et Speed” Ils restent des piliers indétronables du Métal en général et rien ne les arrêtent et ils nous le prouvent avec “Senjutsu” qui un album musicalement magnifique comportant du Neo-Classique, du Progressif , évidemment du Heavy et quelques touches Speed qui rendent Nostalgique des anciens albums.