Ceux qui ont vu Tool en live savent que la production scénique élaborée du groupe, les éclairages et les visuels font partie intégrante de l’expérience au même titre que la musique.
Les détails des concerts de Tool
Dans un article publié au début du mois sur plsn.com, l’équipe du groupe, Mark “Junior” Jacobson (éclairage), Breckinridge Haggerty (vidéo) et Scott Wilson (lasers), ont expliqué ce qu’il se passe lors de la tournée actuelle du groupe et les défis qui l’accompagnent.
Mark “Junior” Jacobson, qui a participé à la conception de la production scénique du groupe au cours des 23 dernières années, a déclaré que, cette fois-ci, le frontman Maynard James Keenan avait fait le choix d’être un peu plus dans la lumière.
Après 18 ans sans lumière, cette fois-ci, le moment était bien choisi pour éclairer Maynard. Il est venu me voir et m’a demandé de le mettre dans la lumière à certains moments. Vu qu’il me l’a demandé, je pense que c’est cool. Je ne voulais surtout pas le surprendre ou le déstabiliser.
De son côté, Breckinridge Haggerty a révélé qu’il travaillait avec une liste de repères. Cependant, de nombreuses manipulations sont souvent effectuées manuellement.
Le groupe ne joue pas avec un clic, donc nous n’avons pas de BPM sur lequel nous pouvons nous calquer. Nous sommes donc responsables de faire en sorte que tout se passe à temps. Si quelque chose de visuel doit arrivé à un moment T, ça doit être fait à la main. Bien que le groupe soit super solide et qu’il joue au bon tempo, ce ne sont pas des machines, ce qui est une bonne chose.
De même, bien qu’il y ait des repères préétablis, les lasers sont souvent gérés à la main, comme l’a déclaré Scott Wilson :
Le repérage laser est une combinaison de petits segments chronométrés qui sont déclenchés aux moments voulus, et puis il y a aussi quelques clips que je manipule en fonction de la sensation ou du timing de la musique.
Breckinridge Haggerty a également donné un aperçu du travail qui entre dans la production scénique d’une seule chanson, citant comme exemple Pneuma, tirée du nouvel album du groupe Fear Incolulum, qui comporte 42 signaux vidéo, 70 signaux lumineux et 20 signaux laser, sur une durée d’environ 12 minutes. D’après Breckinridge Haggerty, au moins une demi-douzaine de chansons comportent plus de 50 signaux vidéo.
Tool – Pneuma :
Source : The Prp
