La chanteuse de Evanescence, Amy Lee, s’est exprimée sur la chaîne Debatable de SiriusXM au sujet du prochain album du groupe, The Bitter Truth. La première collection de nouvelles musiques originales du groupe depuis neuf ans sera disponible progressivement tout au long de l’année 2020.
Elle a déclaré :
Nous continuons à écrire, mais nous enregistrons aussi. Nous avons enregistré quatre chansons, puis nous avons dû nous séparer. Nous avons travaillé à distance pendant un certain temps – c’était plutôt bien, mais aussi difficile. Puis, nous avons réussi à nous réunir. Nous nous sommes tous terrés dans le studio privé de Nick Raskulinecz, notre producteur, et nous avons été en quarantaine ensemble pendant un peu plus d’un mois.
L’étrangeté de la situation a apparemment inspiré les membres du groupe. Elle a poursuivi :
Nous avons donc pu nous réunir et continuer à avancer. Les gars sont rentrés chez eux maintenant. Jen [Majura, guitare] et moi travaillons à distance. De mon côté, je suis toujours en studio, à finir les paroles, à travailler les claviers, les lignes vocales. Donc, tout cela est toujours en cours.
Selon Amy, on ne sait toujours pas quand The Bitter Truth sera disponible dans son intégralité :
Nous n’avons pas de date de sortie, mais j’aime bien comme les choses se passent maintenant. L’idée derrière tout cela a toujours été d’y aller pas à pas, de le sortir petit à petit, en temps réel avec les fans pendant qu’il est encore en cours de réalisation et qu’il est encore frais. Nous voulons vivre davantage le moment présent.
Elle s’est ensuite exprimée sur la direction musicale des nouvelles compositions du groupe, en précisant que c’était différent de Synthesis :
Ce n’est certainement pas orchestral. Nous n’avons pas encore enregistré un seul violon. Il y a beaucoup de guitares. Nous laissons en quelque sorte le pendule revenir en arrière. Nous sommes allés par là, et c’était magnifique – cette expérience avec Synthesis – mais tout cela n’a fait que nous préparer à revenir en force avec le côté plus Rock de ce que nous faisons. Donc, honnêtement, j’aime beaucoup plus la programmation et les synthétiseurs que l’idée d’un orchestre grandeur nature en ce moment. Cela ne veut pas dire que nous ne trouverons pas un passage où nous nous dirons “il nous faut un peu de violon ici” ou autre, mais nous n’en sommes pas encore là.
