Dans une nouvelle interview accordée à Ultimate Guitar, on a demandé à Scott Ian de Anthrax s’il pense qu’un groupe a été “injustement exclu” du “Big Four” du Thrash Metal des années 1980 (Metallica, Slayer, Megadeth et Anthrax – les groupes de Thrash dominants qui ont contribué à populariser ce genre).
Il a répondu :
Je ne comprends pas vraiment cette question. Personne n’a été “injustement” mis à l’écart de quoi que ce soit. Metallica n’a pas pris une décision en disant : “Ce sont les quatre groupes que nous avons choisis”. Ce n’est pas vraiment comme ça que ça a marché. Le “Big Four” était un titre créé par la presse, qui appelait ces quatre groupes le “Big Four” du Thrash. Quand vous dites “à tort”, je dois dire que cela me pose un problème, parce que cela donne l’impression que Metallica a délibérément exclu quelqu’un, et le titre “Big Four” n’a rien à voir avec Metallica, ni avec aucun d’entre nous – c’est le titre qui nous a été donné par la presse.
L’avis des membres de Testament
L’année dernière, Alex Skolnick, de Testament, a déclaré au podcast Basel Meets qu’il n’avait “aucun problème” avec le fait que son groupe ne fasse pas partie du “Big Four”.
Je considère cela comme une question d’ancienneté. J’ai rejoint Testament à la fin de l’année 85 ; je pense que mon premier concert a eu lieu au début de l’année 86. Alors, 1986 – que s’est-il passé [cette année-là] ? Metallica a sorti Master Of Puppets. Ils en étaient déjà à leur troisième album. Ils étaient sur le point de devenir l’un des plus grands groupes du monde…
Les commentaires d’Alex font écho à ceux du chanteur de Testament, Chuck Billy, qui a dit au podcast Music Mania en 2018 que son groupe était arrivé trop tard pour être inclus dans le “Big Four”.
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Anthrax travaille sur de la nouvelle musique
En août dernier, Scott Ian a dit qu’Anthrax avait écrit “beaucoup de nouvelle musique” pour son prochain album studio.
Nous avions déjà commencé à travailler sur des morceaux avec l’intention de les terminer au printemps 2020, et peut-être d’entrer en studio et de sortir un disque plus tard cette année ou au début de 2021. Mais évidemment, tous ces plans ont maintenant changé [à la suite de la pandémie de coronavirus]. Nous avons continué à travailler sur des choses grâce à la magie d’Internet. Nous pouvons faire beaucoup de choses avec Zoom et FaceTime, en envoyant de la musique par e-mail et tout ça. Mais nous devons vraiment être dans une même pièce et travailler sur les arrangements, jouer des trucs genre 30 fois, jusqu’à ce que nous comprenions exactement ce qu’il se passe et que nous nous disions : “Ok, voilà ce que doit être cet arrangement”. C’est un peu le problème à ce stade. Nous avons beaucoup de nouvelle musique. Je suis très enthousiaste à l’idée de nous réunir dans une même pièce et de travailler.
