10 groupes Metal & Rock qui se sont assagis - et se sont améliorés

à 13 h 28 min
Lecture 5 min.
Avenged Sevenfold : Chaque album du groupe de Metal classé du pire au meilleur
© Presse

Louder vient de publier une liste de “10 groupes Metal & Rock qui se sont assagis – et se sont améliorés”. Découvrez-les ci-dessous !

L’article est accompagné de l’introduction suivante :

Depuis la nuit des temps, “Trahison !” est le cri du coeur des fans de Metal mécontents, qui s’énervent de voir leur groupe préféré s’adoucir ou se ramollir. Mais le changement n’est pas nécessairement une mauvaise chose, comme le prouvent ces 10 réinventions qui ont définitivement changé la donne.

Avenged Sevenfold

Le premier album de Avenged Sevenfold, Sounding The Seventh Trumpet, était l’œuvre d’adolescents fans de Metalcore sans âme. L’album suivant, Waking The Fallen, a commencé à s’éloigner de ce style, mais le véritable changement s’est opéré avec City Of Evil en 2005, qui a troqué les cris et les breakdowns pour des passages de guitares dignes de Iron Maiden et du Hard Rock. Cela a fonctionné, donnant au groupe son premier succès et donnant naissance aux classiques Bat Country et Beast And The Harlot.

À lire aussi : Yoshiki fait un don de 10 millions de yens pour aider les victimes du tremblement de terre à Taïwan

Gojira

Avec From Mars To Sirius et The Way Of All Flesh, Gojira a donné une nouvelle dimension au Death Metal, mêlant une musicalité clinquante à des grooves primitifs et des concepts parfois déroutants. De retour après quatre années d’absence, Magma, sorti en 2016, a montré que les Français étaient d’humeur moins maximaliste, intégrant du Post-Metal à leur son et réduisant la complexité des riffs. Les fans de longue date et les fans de Metal grand public ont applaudi Magma.

Paradise Lost

Les deux premiers albums des Britanniques Paradise Lost, Lost Paradise et Gothic, ont fait d’eux des pionniers du Death-Doom. Mais ils ont commencé à adoucir leur son sur Shades Of God en 1992, où ils ont donné plus de place aux mélodies lugubres et où la figure de proue Nick Holmes a troqué ses grognements pour des rugissements à la sauce Hetfield. En 1997, avec One Second, ils se sont transformés en un Depeche Mode Goth-Metal à part entière, avec des synthés et de gros refrains. L’expérience a mal tourné quelques albums plus tard, mais cela reste une démarche audacieuse.

Baroness

Baroness était autrefois un quatuor de Sludge Metal inspiré de Mastodon, originaire de Savannah, en Géorgie […]. Mais avec le double album Yellow & Green sorti en 2012, les suiveurs sont devenus des précurseurs. Le leader John Baizley s’est éloigné du Sludge Metal en faveur d’un son plus complexe qui s’inspire de tout, du Progressif au Rock indépendant. Les albums suivants Purple et Gold & Grey, tout aussi aventureux, ont prouvé que ce n’était pas un hasard.

Alcest

Sur leur toute première démo, Tristesse Hivernale, datant de l’année 2000, Alcest n’était qu’une énième bande d’adolescents mécontents aux visages peinturlurés, liés à la scène marginale et politiquement douteuse du Black Metal français. Mais le leader Neige les a radicalement transformés, remplaçant le bruit brut de décoffrage par un chant angélique et des mélodies inspirées du Shoegaze. Aujourd’hui, ils sont reconnus à juste titre comme les pionniers du mouvement Blackgaze.

Katatonia

Le premier album de Katatonia, Dance Of December Souls, associait le Death/Doom à des cris Black Metal stridents, mais l’ennui créatif et le fait que le chanteur Jonas Renske se cassait la voix ont incité le groupe à changer de direction. C’est ainsi qu’est né le Metal Gothique plus doux de Discouraged Ones en 1998, et un lent basculement dans le Progressif […].

Sólstafir

Personne ne fait du Post-Metal aussi épique et époustouflant que Sólstafir, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Le sauvage premier album des Islandais, Í Blóði Og Anda, sorti en 2002, était ancré dans le Black Metal et le Hardcore, mais ils ont rapidement écrit des morceaux de 20 minutes, sorti des doubles albums et ajouté des banjos au mélange. L’album Endless Twilight Of Codependent Love de 2019 contient un clin d’oeil à leur passé Metal extrême sous la forme de la cacophonie de Dionysius, mais même celui-ci se situe entre des morceaux de Metal Progressif tordu et de délicats exercices de Jazz Lounge.

Amorphis

Amorphis a débuté sa carrière en tant que porte-étendard de l’aile finlandaise de la scène Death Metal des années 90, bien que son univers sonore se soit légèrement adouci sur le deuxième album de 1994, Tales From The Thousand Lakes, qui contenait déjà du Melo-Death et du Folk. Avec l’album Far From The Sun de 2003, ils sont devenus essentiellement un groupe de Metal Progressif. Après un changement de chanteur, ils ont commencé à réintroduire des éléments plus extrêmes dans le mélange – aujourd’hui Amorphis se situe quelque part entre le Death Metal, le Power Metal et le Folk Metal.

Anathema

Faisant partie de la bande des Peaceville Three aux côtés de Paradise Lost et de My Dying Bride, Anathema a fait sa toute première tournée en tant que première partie de Cannibal Corpse. Au milieu des années 90, les “Scousers” se sont penchés sur les albums de Pink Floyd et des Beatles qu’ils avaient écoutés durant leur enfance, élargissant leur son et se repositionnant en tant que visionnaires du Progressif. En 2018, avec l’excellent album The Optimist, ils ont délaissé les barbares Death-Doom hargneux qu’ils étaient – et c’est tant mieux.

Playlist :

Tags : Heavy Metal
Source : loudersound.com