Le 19 mars, le groupe de Metalcore américain Erra a sorti son album éponyme via UNFD.
À cette occasion, MetalZone a eu le plaisir de s’entretenir avec Jesse Cash, le leader du groupe.
En présentant l’album, Jesse a déclaré : “L’album ressemble à un mélange de deux périodes au sein du groupe : la période Impulse/Augment et la période Drift/Neon. Cet équilibre est une partie de ce qui a fait que le choix du titre de l’album nous a semblé approprié [en référence au fait que l’album soit éponyme].”
“C’est un nouveau moment dans notre discographie, tout en donnant l’impression d’appartenir aux albums que nous avons faits dans le passé.”
En parlant de la chanson que lui et ses camarades ont eu le plus de mal à capturer, il a expliqué : “Sur le plan instrumental, les plus grands défis ont été House of Glass et Shadow Autonomous. Elles intègrent des influences que nous n’avions pas encore essayé de transposer dans Erra, comme Tool et Gojira en particulier. Trouver le bon équilibre pour que les chansons soient fidèles à notre son malgré les influences évidentes a été plus difficile car le style n’est pas exactement ‘habituel’ pour nous.”
“Ces chansons ont nécessité plus de nuances et de soins. Grâce à cette attention supplémentaire, je pense qu’elles ont établi un nouveau style pour nous. Les gens peuvent s’attendre à entendre plus de chansons comme celles-ci à l’avenir. J’aime vraiment ces deux morceaux. En outre, la chanson Memory Fiction est l’une de celles que j’ai conservées et occasionnellement modifiées au cours des 6 ou 7 dernières années. Il était important pour moi de faire en sorte qu’elle figure enfin sur un album.”
Avec son cinquième album, Erra offre une expérience plus variée que jamais, et apparemment cela vient de l’instinct de ses musiciens. Certaines chansons ne comportent que J.T. Cavey au chant, comme Scorpion Hymn et Eidolon, et la chanson de clôture, la sublime Memory Fiction, ne comporte que Jesse et ses envolées vocales.
“Nous étions très disciplinés pour nous en tenir aux choix qui servaient le mieux le contexte de la chanson pour laquelle nous écrivions. Par exemple, Scorpion Hymn sert simplement à être lourd, donc il ne semblait pas approprié que ma voix se retrouve sur ce morceau.”
“L’inverse de cette logique s’applique à Memory Fiction, où le but était d’être plus mélodique et d’avoir un impact émotionnel. Cette chanson est aussi si personnelle pour moi que je ne pouvais pas imaginer ces mots sortir de la bouche de quelqu’un d’autre.”