Lors d’une conversation avec Revolver, le guitariste de Dream Theater, John Petrucci, a parlé de l’écriture des paroles de certaines chansons du groupe.
Lorsqu’on lui a demandé quelles étaient les meilleures et les pires réactions des fans de Dream Theater aux paroles du groupe, Petrucci a répondu : “Les fans de Dream Theater sont très passionnés et très vocaux, et je ne vais pas dire que c’est exclusif à nous parce que beaucoup de groupes vivent la même chose.”
“Mais quand la musique est vraiment dramatique et intense, chaque petit détail compte, et parfois un texte dans une chanson peut toucher quelqu’un d’une manière beaucoup plus profonde que vous ne l’aviez prévu.”
“Vous êtes pris au dépourvu, et ça vous rend humble, comme lorsque quelqu’un dit qu’il a diffusé The Spirit Carries On aux funérailles de son père… C’est époustouflant, toutes ces connexions émotionnelles différentes que les gens établissent avec un texte.”
“Mais parfois, c’est le contraire, les gens disent : ‘Pourquoi as-tu écrit un truc aussi ringard ?’.”
“Par exemple, il peut y avoir quelque chose qui me passionne, disons quelque chose de très ringard qui relève de la science-fiction, et j’écris une chanson à ce sujet, et les gens se demandent : ‘Qu’est-ce que c’est que ça ?’.”
“Je me souviens que sur l’album Systematic Chaos, je crois que c’est sur [la chanson] In The Presence of Enemies, j’ai écrit des trucs sur le Maître des Ténèbres et tout ça, et les gens se disaient : ‘Mais qu’est-ce que tu fais ?’.”
“Un autre bon exemple est une chanson appelée The Count of Tuscany, où j’ai raconté une histoire basée sur une expérience que j’ai eue avec John Myung, en Toscane, en Italie.”
“J’ai écrit une sorte de chanson fictive – mais basée sur la réalité – intitulée The Count of Tuscany, et elle a fini par devenir une des préférées des fans, mais je me souviens que la réaction initiale était de dire : ‘Mais qu’est-ce que tu écris ? C’est horriblement ringard !’.”