Dans un article écrit en 2013 et reposté récemment sur Revolver, Lars Ulrich, batteur de Metallica, a partagé quelques souvenirs en mémoire de feu Cliff Burton.
Interrogé sur ce dont il se souvient de la première fois qu’il a vu Cliff, il a répondu (tel que traduit par MetalZone.fr) : “Je n’avais jamais vraiment vu quelque chose de semblable. C’était tellement original.”
“Il avait une présence scénique incroyable […]. Je n’avais jamais rien vu de tel. C’était nouveau, c’était différent. Il avait une personnalité extraordinaire.”
“Je crois que nous étions un peu intimidés par lui au début parce qu’il était si particulier. Mais quand nous avons appris à le connaître un peu, et que j’ai commencé à le courtiser pour qu’il quitte le groupe Trauma, je me suis rendu compte que c’était un type plutôt cool.”
“Il était assez catégorique sur le fait que L.A. n’était pas pour lui. James et moi avons essayé de le faire venir à L.A., mais il n’était pas intéressé. Il était vraiment enraciné ici [près de San Francisco], il était vraiment une sorte de Californien du Nord… presque un péquenaud. […] Il était vraiment, vraiment enraciné là d’où il venait. […] J’étais moi-même beaucoup plus un gitan. Quand on voyageait, c’était le premier à vouloir rentrer à la maison. Et c’était celui qui avait probablement les racines les plus fortes de nous tous. Il avait une famille et une sorte d’histoire. Moi et James étions plus solitaires.”
Interrogé sur ses meilleurs souvenirs de Burton, il a répondu : “Mes meilleurs souvenirs de Cliff sont son mépris total pour les conventions et son mépris total pour jouer les choses comme on les attend.”
“Il était toujours prêt à défier la normalité, à défier le statu quo, à faire des conneries sur le plan musical, sur le plan de l’attitude – la façon dont il s’habillait, la façon dont il se comportait, son sens de l’humour, sa relation avec la musique qui l’inspirait, la musique qu’il jouait. C’était toujours très peu conventionnel, et c’était très inhabituel.”
“On peut dire qu’à l’époque, James Hetfield et moi, on était plus carrés, parce qu’on était plus du genre ‘Motörhead, Iron Maiden‘. Des t-shirts Heavy Metal, des cheveux longs et on se tapait la tête contre le mur. Cliff était si diversifié dans l’éventail des choses qu’il aimait et dont il s’inspirait. C’est donc sa musique, son attitude et son approche de la vie qui nous ont inspirés, James et moi, à élargir nos horizons, à élargir les horizons de Metallica sur le plan musical. Quand je pense à Cliff, c’est à ça que je pense… à la diversité et à l’imprévisibilité.”