Grâce à un implant cérébral, un patient atteint de la SLA, complètement paralysé, a demandé à écouter un album de Tool

à 13 h 42 min
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© Travis Shinn (Presse)

Grâce à un implant cérébral expérimental, un homme de 36 ans souffrant de la SLA (sclérose latérale amyotrophique, maladie neurologique) a pu communiquer certaines de ses pensées.

Il a d’abord étudié et consenti à essayer le dispositif en question alors qu’il avait encore le contrôle de ses yeux, ce qui lui permettait de signaler son approbation. Sa famille a également donné son accord à la procédure.

Selon science.org, la procédure a consisté à insérer deux réseaux d’électrodes carrés dans la partie de son cerveau qui contrôle les mouvements. Après plusieurs mois d’étalonnage et de mise au point d’un système de communication, les chercheurs ont réussi à établir une méthode leur permettant de converser grâce au “neurofeedback”.

Selon l’article, l’homme susmentionné a ensuite pu exprimer son amour pour son fils et formuler une demande : écouter un album de Tool “à fond”. L’article susmentionné ne précise pas de quel album il s’agit, ni si l’équipe de recherche a exaucé son souhait.

On peut lire dans l’article : “Après près de 3 mois d’efforts infructueux, l’équipe a essayé le neurofeedback, dans lequel une personne tente de modifier ses signaux cérébraux tout en obtenant une mesure en temps réel de son succès. Un son audible devenait plus aigu au fur et à mesure que la décharge électrique des neurones proches de l’implant s’accélérait, et plus grave lorsqu’elle ralentissait. Les chercheurs ont demandé au participant de modifier cette hauteur en utilisant n’importe quelle stratégie.”

“[Grâce à cela], l’homme pouvait alors indiquer ‘oui’ et ‘non’ à des groupes de lettres, puis à des lettres individuelles. Après environ 3 semaines d’utilisation du système, il a produit une phrase intelligible : une demande aux soignants de le repositionner. Au cours de l’année suivante, il a formulé des dizaines de phrases au rythme laborieux d’environ un caractère par minute : ‘Soupe de goulasch et soupe de petits pois’. ‘J’aimerais écouter l’album de Tool à fond’. ‘J’aime mon fils’.”

Si l’implant a permis des avancées majeures, il n’est pas sans limites et reste pour l’instant une technologie expérimentale. Cependant, au vu des résultats encourageants ci-dessus, les chercheurs espèrent lever des fonds pour administrer des implants similaires à plusieurs autres patients dans les années à venir.

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