À la suite de certaines accusations, à la fin de l’année dernière, Steven Tyler, du groupe Aerosmith, a été cité comme défendeur dans un procès lié à l’agression sexuelle présumée d’une mineure.
Le chanteur demande à présent un non-lieu au motif que la demanderesse aurait délivré son consentement à l’époque.
L’affaire, qui se déroule actuellement à la Cour supérieure de Torrance, porte sur une relation de trois ans entre le chanteur d’Aerosmith et une jeune fille qu’il aurait rencontrée à l’âge de 16 ans, en 1973.
Les détails de la procédure concordent par ailleurs avec certains des événements décrits dans les mémoires de Tyler, dans lesquels celui-ci se rappelle qu’il a failli épouser une “adolescente”.
La plaignante s’est manifestée après que l’État de Californie a temporairement levé le délai de prescription, déclarant que sa vie avait été “brisée” à la suite de la publication du livre de Tyler, qui, selon elle, décrivait la relation amoureuse “abusive” comme “une relation romantique et amoureuse” sans qu’elle en ait été informée.
Selon CBS, dans le nouveau dossier de Tyler, ses avocats soutiennent qu’il devrait bénéficier d’une certaine immunité, sur la base d’un consentement présumé de la part de la plaignante et du fait qu’il était son tuteur légal à l’époque. Ils décrivent ses actions comme “légitimes, justifiées et de bonne foi”, et ajoutent que la plaignante n’a pas “subi de préjudice ou de perte en raison d’un acte ou d’une omission de la part de [Tyler]”, et qu’elle n’a donc pas droit à des dommages-intérêts.
De plus amples informations sur cette affaire sont attendues dans les semaines à venir.
