Misha Mansoor, de Periphery, dévoile l'approche non conventionnelle du groupe en matière d'écriture de chansons

à 12 h 15 min
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L'Elysée Montmartre se fait temple du Metal Progressif pour Periphery
© Tetralens

Periphery, la force pionnière du Metal Progressif, dévoile le processus énigmatique qui se cache derrière ses compositions épiques. Dans une interview accordée à Tuonela Magazine, le guitariste Misha Mansoor s’est penché sur l’éthique créative du groupe, révélant une attitude de laisser-faire à l’égard de la longueur des chansons.

Décrivant leur méthode comme la navigation dans un jeu vidéo à monde ouvert, Mansoor a expliqué que Periphery embrasse la spontanéité, permettant aux chansons d’évoluer naturellement sans se fixer sur la durée. Il compare leur approche à la découverte d’une aventure, où la destination n’est atteinte qu’après le début du voyage.

Leurs morceaux emblématiques, tels que le tentaculaire Dracul Gras et le monumental Reptile, émergent organiquement de ce processus fluide. Pour Periphery, l’expression artistique l’emporte sur les préoccupations commerciales, la longueur des chansons n’étant dictée que par l’exhaustivité des idées.

En réfléchissant à la genèse de Reptile, Mansoor a raconté un élan de créativité alimenté par l’expérimentation de nouveaux accords. Malgré sa longueur (plus de 16 minutes), la chanson s’est matérialisée rapidement en trois jours intenses, ce qui témoigne de la créativité débridée et de l’esprit de collaboration du groupe.

Dans une industrie souvent préoccupée par la brièveté, l’engagement de Periphery en faveur de l’exploration musicale et de la profondeur narrative fait d’eux de véritables pionniers du metal progressif.

Interview de Misha Mansoor avec le magazine Tuonela :

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