La Cour d’appel de Californie a récemment rejeté l’appel de Metallica contre la Lloyd’s Of London concernant les pertes subies à la suite du report de leur tournée en Amérique du Sud en avril 2020. Le procès intenté par Metallica en juin 2021 visait à obtenir une indemnisation de 3,2 millions de dollars en raison des annulations liées au COVID-19.
Le litige portait sur le refus de la Lloyd’s d’honorer la police d’assurance de Metallica, invoquant une clause d’exclusion des maladies transmissibles. Malgré l’argument de Metallica selon lequel la pandémie n’était pas la seule cause des annulations, le tribunal a maintenu la clause d’exclusion, soulignant la gravité de la situation du COVID-19 à l’époque.
La juge Maria Stratton, tout en rejetant l’appel de Metallica, a souligné les circonstances désastreuses des premiers stades de la pandémie, en déclarant (via Billboard) : “Il n’y avait pas de vaccin contre le Covid-19… Les gens étaient terrifiés”. Le tribunal a estimé que la pandémie était la principale raison de l’annulation des concerts.
L’action en justice de Metallica, qui reprend les arguments concernant les restrictions de voyage et les efforts d’atténuation, n’a pas réussi à influencer la décision du tribunal. Cette décision fait suite à une série d’affaires similaires, comme le procès intenté par les Foo Fighters contre la Lloyd’s en 2016, ce qui indique que l’industrie est confrontée à un défi plus large en matière de litiges relatifs à l’assurance annulation de concerts.
Bien que Metallica n’ait pas réagi publiquement à la suite de ce récent jugement, cette décision souligne les difficultés auxquelles sont confrontés les artistes et les assureurs dans un contexte de crise mondiale inédite.
