Pendant des années, la formation de Slipknot, l’énigmatique groupe de metal de l’Iowa, a été entourée de mystère. Récemment, lors d’une interview accordée à Fishman Music, le guitariste Mick Thomson a apporté des éclaircissements sur l’histoire alambiquée des origines du groupe, en mettant en lumière les premières années tumultueuses et en dissipant les idées fausses qui entourent sa création.
L’histoire de Thomson commence par sa participation à un groupe de death metal nommé Body Pit, aux côtés du chanteur Anders Colsefni et du bassiste Paul Gray, aujourd’hui décédé. Après le départ de leur batteur, Thomson s’associe à Colsefni et Gray et se met en quête d’un remplaçant. Le destin a voulu que le percussionniste M. Shawn “Clown” Crahan, un ami de Colsefni, entre en scène, déclenchant une étincelle créative qui allait redéfinir la trajectoire du groupe.
Selon Thomson, “Clown est venu… et a commencé à jouer avec Paul et Andy, à faire des jams dans le sous-sol sur les trucs de Body Pit… Et c’est comme ça que ça a commencé”. Cette collaboration fortuite a jeté les bases de la phase embryonnaire de Slipknot, caractérisée par l’expérimentation et l’exploration musicale.
Au fur et à mesure de l’évolution du groupe, des membres clés, dont Joey Jordison et Jim Root, ont été recrutés dans le cadre de projets musicaux disparates, ce qui a encore compliqué l’histoire de la formation de Slipknot. Le récit de Thomson souligne la relation symbiotique entre les rencontres fortuites et les décisions délibérées, mettant en évidence les origines éclectiques du groupe.