Lors d’une récente interview sur The Downbeat Podcast, animée par Craig Reynolds, batteur de Stray From The Path, Mike Kroeger, bassiste de Nickelback, a parlé de la négativité ambiante à laquelle le groupe a dû faire face en ligne. Mike Kroeger a décrit le début des années 2000 comme un “terrain d’entraînement pour la cyberintimidation”, où son groupe est devenu la cible d’un vitriol généralisé en ligne.
“Ça craignait”, admet Mike Kroeger. “Tout le monde apprenait à s’en prendre les uns aux autres en ligne, et nous sommes devenus le patient zéro de la cyberintimidation sur les réseaux sociaux. Il s’est avéré que c’était le coup d’essai de ce qui allait devenir une sorte de modus operandi.”
En dépit de la négativité, Kroeger souligne un aspect positif ironique. “Si je regarde la trajectoire de notre carrière par rapport à la ‘hatersphère’, je ne veux pas que la ‘hatersphère’ s’arrête”, a-t-il déclaré. “Nous n’avons jamais eu autant de succès que lorsque tout le monde nous détestait. Maintenant que les gens commencent à nous aimer, j’ai peur que notre carrière soit terminée.”
Kroeger est revenu sur la propension humaine à la négativité, qu’il estime exacerbée par les réseaux sociaux. “Nous préférons parler des choses que nous n’aimons pas plutôt que de celles que nous aimons. L’humanité a une véritable addiction à la négativité. Nous aimons voir les gens souffrir, surtout ceux qui réussissent.”
Ce sentiment se retrouve dans le récent documentaire de Nickelback, Hate To Love : Nickelback, qui explore la réputation controversée du groupe. Présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto en septembre dernier, le film retrace l’ascension du groupe, depuis ses humbles débuts à Hanna, en Alberta, jusqu’à son succès mondial, ainsi que les conséquences personnelles d’années de haine en ligne.
Le dernier album de Nickelback, Get Rollin’, sorti en novembre 2022 via BMG, continue de défier les critiques et de séduire un public diversifié.