John Dolmayan, batteur de System Of A Down, a exprimé sa satisfaction quant au retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, affirmant que cela “ramène un peu de bon sens”.
Des opinions politiques divergentes au sein du groupe
Lors d’une récente interview avec la YouTubeuse australienne Lilian Tahmasian, John Dolmayan est revenu sur les tensions politiques au sein de System Of A Down. Le batteur, qui a souvent affiché des opinions conservatrices, a expliqué que les divergences de vues avec Serj Tankian, chanteur du groupe, avaient parfois compliqué leur collaboration.
Il a notamment déclaré : “Serj est très engagé politiquement. Certaines choses, nous sommes d’accord, d’autres non. Mais nous ne voulions pas que la politique soit la seule chose que représente System Of A Down. Nous chantons aussi sur l’amour, la mort, la haine, des sujets absurdes et artistiques. C’est ce qui fait notre singularité.”
Malgré ces différends, Dolmayan affirme respecter l’engagement passionné de Tankian : “Même si je ne suis pas d’accord, j’aime voir quelqu’un défendre ses idées avec passion. Mais nous ne voulions pas que cela devienne l’unique centre d’attention du groupe.”
“Trump ramène un peu de bon sens”
Dolmayan a une fois de plus affirmé son soutien à Donald Trump, expliquant qu’il avait voté pour lui lors de l’élection présidentielle de 2024. Il a déclaré : “Je suis content qu’il ait gagné, parce que cela ramène un peu de bon sens. Peu importe ce que l’on entend, la situation est bien plus saine avec lui qu’elle ne l’était sans lui.”
Il a également abordé son opposition à la culture “woke” et critiqué la sur-régulation des petites entreprises aux États-Unis : “Nous avons trop de politiciens de carrière, trop de taxes et trop de réglementations. Les grandes entreprises s’en sortent toujours, mais ce sont les petites entreprises qui souffrent.”
Concernant l’éducation des enfants, Dolmayan a ajouté : “Je n’ai aucun problème avec le fait que quelqu’un soit gay, transgenre, peu importe, mais il faut laisser les enfants en dehors de tout ça. Je veux que mes enfants apprennent l’histoire, la poésie, l’art, la géographie, et pas des sujets qu’ils ne devraient pas encore aborder.”