Tom Gabriel Fischer, figure légendaire du metal extrême, a expliqué pourquoi il continue à jouer des morceaux de Celtic Frost avec Triptykon, lors d’un récent passage dans un podcast.
Triptykon célèbre l’héritage de Celtic Frost sur scène
Dans le podcast Iblis Manifestations, Tom Gabriel Fischer, alias Tom Warrior, est revenu sur le concert donné par Triptykon au festival Incineration de Londres, début mai. Comme lors de plusieurs autres dates récentes, le groupe n’a interprété que des morceaux de Celtic Frost, formation culte qu’il a cofondée au début des années 1980. Une décision pleinement assumée : “J’ai écrit ces putains de chansons, et elles font partie de ma vie. Presque chaque morceau de Celtic Frost a eu une influence profonde sur moi, que je le veuille ou non.”
Face aux critiques de certains internautes l’accusant de vouloir simplement “capitaliser sur son passé”, le musicien se défend sans détour : “Je ne vais pas passer le reste de ma vie sans cette musique. J’ai formé Triptykon pour prolonger la voie de Celtic Frost. Triptykon, c’est Celtic Frost sous un autre nom. Je ne voulais pas appeler ça Celtic Frost sans Martin [Ain], mais c’est exactement ce que je faisais déjà avec lui.”
Un hommage à Martin Ain et une réponse aux critiques
Fischer a également précisé que ce type de set “100 % Celtic Frost” est souvent demandé par les festivals eux-mêmes : “Ce n’est pas moi qui insiste. On me le demande. Et à ceux qui parlent d’argent : si vous êtes boulanger, vous espérez bien être payé pour votre pain. C’est mon métier.”
Plus ému, il évoque le souvenir de son ancien complice décédé en 2017 : “Hier, on a joué A Dying God Coming Into Human Flesh pour la toute première fois en live. C’était avant tout un hommage à Martin. Il ne peut plus monter sur scène, mais je porte son souvenir en moi. J’ai toujours pensé que je mourrais avant lui… mais c’est moi qui dois préserver l’héritage de Celtic Frost.”
Enfin, il confie ce que ces concerts représentent vraiment pour lui : “Ces chansons sont les étapes de mon parcours, les pavés de la route que j’emprunte. Elles ont autant d’importance pour moi que pour ceux qui chantent chaque mot dans le public. Je ne suis plus le jeune homme de 20 ans qui les a écrites, mais elles font partie de moi.”