Le projet français Baikal dévoile un troisième single intense et introspectif intitulé Descent, poursuivant sa trajectoire singulière au sein de la scène post-metal ambient hexagonale.
Descent : un trip hop obscur aux accents metal
Avec ce nouveau morceau, Baikal continue d’explorer les zones les plus sombres de l’âme humaine. Mené par le guitariste Jérôme Colombelli (ex-Uneven Structure, ex-Cult Of Occult) et le chanteur Matthieu Romarin (Psykup, Uneven Structure), le groupe signe ici un titre à la croisée du trip hop, du post-metal et de l’industriel. Composé sur la base de boucles de percussions électro et de textures ambiantes, Descent gagne progressivement en puissance, portée par des guitares saturées et des leads baignés de reverb.
Dans un communiqué, Jérôme Colombelli décrit le morceau comme “l’un des titres dont on est les plus fiers, car il nous a fait sortir de notre zone de confort”. Il souligne aussi le travail d’arrangement de Matthieu Romarin, qui a su “transporter la composition dans une autre dimension”.
Une plongée dans la lutte intérieure
Les paroles de Descent abordent des thèmes profonds : la dépendance, la recherche d’évasion et la captivité psychologique. “C’est une réflexion sur les luttes internes que nous pouvons tous rencontrer à des moments de nos vies”, explique le groupe.
Réalisé une nouvelle fois par Jérôme Colombelli, le clip accompagne cette descente introspective avec des images d’un personnage masqué au comportement apparemment normal, mais rongé par une addiction invisible. L’ambiguïté de ce protagoniste renforce l’atmosphère pesante du morceau.
Descent fait suite à Rorschach et Cardinal, deux premiers singles dévoilés par Baikal ces derniers mois. Le projet, né pendant la pandémie et produit par Chris Edrich (Leprous, Alcest, The Ocean), s’inscrit déjà comme une valeur montante du metal expérimental français.