Un fan attentif a découvert une erreur cachée dans une chanson culte d’A Day To Remember… plus de dix ans après sa sortie. Même son producteur, Andrew Wade, n’avait jamais remarqué le détail en question sur Mr. Highway’s Thinking About The End, l’un des morceaux les plus emblématiques de l’album Homesick.
Une erreur de production qui est passée inaperçue pendant des années
Dans une vidéo publiée le 5 juin 2025 sur la chaîne YouTube Joey Sturgis Tones, Andrew Wade, producteur et ingénieur du son reconnu, revient sur une anecdote pour le moins surprenante concernant le morceau Mr. Highway’s Thinking About The End, issu de l’album Homesick (2009).
Alors qu’il discute avec Miami, animateur de la chaîne, Wade révèle : “Un jour, un fan m’a écrit sur Instagram : ‘Est-ce que vous avez laissé le dernier refrain sans autotune intentionnellement ?’ Je n’avais jamais remarqué. En réécoutant, je me suis rendu compte que je n’avais pas copié-collé la version avec les voix corrigées. Ce qu’on entend sur la version finale, ce sont les prises brutes.”
La découverte a été un choc, y compris pour le chanteur Jeremy McKinnon, qui, contacté immédiatement, a réagi : “Je ne l’avais jamais remarqué. Et maintenant que je le sais, je n’arrive plus à l’ignorer.”
Wade indique qu’à l’époque, certains ont peut-être repéré l’erreur, mais l’ont interprétée comme un choix artistique ou une touche d’originalité délibérée. Quoi qu’il en soit, personne ne l’a perçue comme un problème, tant la chanson fonctionnait bien dans son ensemble. Comme le souligne Miami : “C’est aussi la preuve que Jeremy était un excellent chanteur. Même sans retouche, sa performance reste solide.”
Un classique du groupe, devenu culte pour son breakdown
Sorti en 2009 sur Homesick, troisième album studio d’A Day To Remember, Mr. Highway’s Thinking About The End est rapidement devenu un morceau culte du groupe. Il doit notamment sa popularité à son breakdown brutal, précédé du désormais légendaire cri “Disrespect your surroundings”.
Le titre tire son nom d’un personnage fictif du film The Good Son, avec Macaulay Culkin et Elijah Wood. Les paroles abordent le sentiment d’être trahi ou freiné dans ses réussites, un thème récurrent chez ADTR à cette période.
Cette anecdote ne manquera pas de raviver l’intérêt de certains fans pour Homesick, un album qui a marqué toute une génération, s’écoulant à plus de 200 000 exemplaires aux États-Unis en un an et certifié disque d’or en 2016. Elle rappelle aussi que même les albums les plus soignés peuvent contenir des imperfections… parfois invisibles pendant plus d’une décennie.
Un groupe toujours en mouvement
Aujourd’hui, A Day To Remember est en pleine tournée européenne pour défendre son dernier opus Big Ole Album Vol. 1, sorti en mars 2025. Le groupe a récemment enflammé l’Olympia à Paris, avant de passer par Zurich et le Hellfest, entre autres. Produit notamment par Zakk Cervini, Drew Fulk et Jeremy McKinnon, ce nouvel album illustre l’évolution musicale d’ADTR, entre mélodies pop punk et passages metalcore ravageurs.
Jeremy McKinnon continue d’y défendre une approche collaborative de la musique, affirmant récemment que le metal devrait s’ouvrir davantage à l’échange et à l’expérimentation, comme le fait le hip-hop : “A Day To Remember a toujours intégré des influences extérieures. C’est ce qui rend les morceaux intéressants.”
Preuve en est, même une erreur oubliée peut devenir un point d’intérêt, voire un moment culte pour les fans. Et ce genre d’anecdote ne fait qu’ajouter une couche d’humanité à un groupe déjà largement apprécié pour sa sincérité et son énergie.