Gary Holt, guitariste d’Exodus et ancien membre de Slayer, a pris la défense de Sleep Token dans une récente interview, affirmant son admiration pour le groupe et regrettant les critiques liées à son succès croissant.
“C’est ce qu’on voulait, non ?” : Gary Holt prend la parole en faveur de Sleep Token
Dans un entretien accordé le 16 juin 2025 à SKC Novi Sad, Gary Holt a exprimé son soutien à Sleep Token et sa perplexité face à certaines réactions négatives au sein du public metal. Pour lui, il est incohérent de se plaindre du manque de relève dans les grandes salles tout en dénigrant les groupes qui y parviennent.
“On entend souvent des gens dire qu’il n’y a plus de nouveaux groupes capables de remplir de grandes salles. Et quand un groupe comme Sleep Token y arrive, ces mêmes personnes râlent. Mais c’est exactement ce qu’on voulait, non ?”
Le guitariste insiste sur la nécessité d’encourager la nouvelle génération : “Je suis fan de Sleep Token, et je suis content de les voir réussir. Les gens râlent pour tout. On a besoin de groupes plus jeunes capables de remplir des salles, pas seulement Metallica ou Iron Maiden. Et maintenant, on n’a même plus Black Sabbath. Ce ne sont que des groupes patrimoniaux. Il faut que les jeunes prennent la relève.”
Deux groupes à l’actualité chargée
Ce soutien, venant d’une figure emblématique du thrash metal, n’est pas anodin. Exodus, actuellement en pleine phase créative, prépare deux albums pour 2026. Le groupe enregistre pas moins de 18 titres, marquant une nouvelle étape dans son histoire, notamment avec le retour de Rob Dukes au chant.
Sleep Token, de son côté, confirme son statut de tête d’affiche du metal moderne. Après un concert très remarqué au Download Festival – que les membres de Korn ont même trouvé plus impressionnant que celui de Slipknot – le groupe continue de remplir les plus grandes salles. Son dernier album, Even In Arcadia, salué par la critique, s’accompagne d’une mise en scène spectaculaire et d’une série de concerts à guichets fermés à travers l’Amérique du Nord.
Pour Gary Holt, il n’y a pas lieu d’opposer les générations : le renouveau ne menace pas l’héritage du metal – il le prolonge.