Max Cavalera revient avec Chama, un album combatif et instinctif, porté par une énergie brute. Sorti ce vendredi 24 octobre via Nuclear Blast, le treizième disque de Soulfly renoue avec l’essence du groupe, en adoptant une attitude résolument punk.
Un disque court, nerveux et chargé de sens
Dans une récente interview accordée à Belgian Jasper, Max Cavalera résume l’esprit de Chama : “Ce disque, c’est surtout une question d’attitude. Il a quelque chose de très punk.”
Taillés courts et directs, les morceaux alignent des messages engagés. Sur Storm The Gates, No Pain = No Power ou Nihilist, Cavalera assume : “Je hurle ces paroles parce que j’y crois.”
Le musicien revendique aussi une écriture spontanée, nourrie par Go Ahead And Die et Nailbomb : “Parfois, les meilleures idées sortent d’un coup, sans calcul. Il y en a beaucoup dans Chama.”
Entre retour aux sources et énergie renouvelée
Coproduit par Zyon Cavalera et Arthur Rizk, Chama a été enregistré en Arizona avec un line-up familial : Igor Amadeus Cavalera à la basse, Mike De Leon à la guitare, et des invités de marque comme Dino Cazares (Fear Factory) et Michael Amott (Arch Enemy). Certains titres bousculent le cadre, à l’image de Ghenna, morceau chaotique sans couplet ni refrain que Max décrit comme “un vrai mindfuck”.
Le disque renvoie aux débuts de Soulfly sans pastiche : “Je voulais retrouver l’esprit du premier album sans en faire un clone”, confiait-il récemment à MetalUnderground.
2025 : une année intense pour Soulfly
Avec la sortie de Chama, Soulfly lance une tournée américaine baptisée Favela Dystopia, aux côtés de Go Ahead And Die. Max y jouera un double set chaque soir : “La puissance brute de GAAD combinée à la fureur tribale de Soulfly, ça va être létal !”


