Devin Townsend affirme qu'il est "libérateur" de se produire sans backing tracks

à 13 h 31 min
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Devin Townsend affirme qu'il est "libérateur" de se produire sans backing tracks

Alex Haber de Heavy New York a récemment réalisé une interview avec le musicien canadien Devin Townsend, avant son concert du 29 février 2020 à New York.

Une antenne pour le son

Devin s’est exprimé sur la source de son inspiration :

Je suis né et j’ai grandi à Vancouver, et une grande partie de mon processus est, je pense, directement lié à la nature ou au temps, en particulier à la pluie et aux montagnes. Il y a ce dramatisme, et ce quelque chose de grandiose. Lorsque j’ai essayé de vivre à Los Angeles, je ne comprenais pas vraiment ce qui sortait de moi.

Parfois, l’inspiration me frappe au milieu de la nuit. Je fredonne une mélodie dans mon téléphone et je me l’envoie à quatre heures du matin. Puis, je me réveille avec un SMS de ma part, avec un tas de mélodies marmonnées. Je pense qu’en tant qu’artistes, vous n’êtes qu’une antenne pour le son, et que le mélange de certains événements et de certaines circonstances, selon votre personnalité, vous permet de choisir des mélodies. Où qu’elles soient, je suis heureux de les prendre.

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Se lancer sans filet de sécurité

Ensuite, Devin a parlé des différences entre le studio et le live :

Le live, c’est un art à part entière, c’est sûr. Le spectacle que vous allez voir ce soir, c’est nouveau pour moi. Dans le passé, j’étais tellement perfectionniste que je m’efforçais de parvenir à la perfection en live. Mais, plus je vieillis, plus je me rends compte à quel point je suis imparfait en tant qu’artiste, en tant que chanteur, en tant qu’interprète. J’essaie d’embrasser cela lors de cette tournée. Il n’y a pas de vraies listes d’attente. Il n’y a pas de production. Il n’y a pas de murs vidéo. Il n’y a pas d’éclairage sophistiqué. Il n’y a rien. Il n’y a que des musiciens très compétents et un tas de chansons que je choisis une fois sur place. Il y a aussi pas mal d’improvisation. Jouer sans filet de sécurité m’a permis de me rendre compte que je suis capable de gérer ce genre de situation. Dans le passé, je pense que mon insécurité a eu tendance à dicter certains de mes actes : “Tu en es incapable. Tu ne peux pas faire ça. Tu n’es pas à la hauteur”. Me forcer à me lancer sans filet de sécurité a donné des résultats vraiment intéressants, et c’est ce que vous allez voir ce soir.

Une expérience libératrice

Après, l’interviewer a voulu savoir si la “sécurité” pouvait être un ennemi en termes de créativité :

Oui, en particulier de nos jours, les concerts sont censés être “spectaculaires”, c’est très important. Il y a des backing tracks de partout, tout est organisé sur un métronome, tout est chorégraphié. Même si j’aime ça et que j’ai essayé de le faire dans le passé dans une certaine mesure, c’est vraiment libérateur pour moi de ne pas avoir à le faire cette fois-ci. Là, c’est juste des êtres humains qui jouent de la musique, et je pense que c’est vraiment important.

Devin Townsend a sorti son dernier album solo en date, intitulé Empath, le 29 mars 2019 via InsideOut Music et HevyDevy Records. D’autre part, Devin Townsend a décidé de donner la possibilité à ses fans de choisir les chansons qu’il jouera lors de sa tournée estivale. Vous pouvez choisir les chansons que vous voulez voir Devin Townsend jouer au Hellfest 2020 en cliquant sur le lien suivant : Devin Townsend au Hellfest 2020 – By Request.

Interview de Devin Townsend pour Heavy New York :

Source : Blabbermouth

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