Robb Flynn de Machine Head clame que les politiciens sont "stupides" et qu'ils ont agi "trop tardivement"

Robb Flynn, le frontman de Machine Head, a fustigé les “politiciens à la noix” pour avoir accusé les médias d’avoir soi-disant exagéré le risque et la propagation du coronavirus (COVID-19).

“C’est une période de folie, mec”

Si l’épidémie de coronavirus a fait des milliers de morts dans le monde et a énormément affecté la bourse, certains partisans du président Donald Trump affirment que la crise croissante est en grande partie due aux médias américains.

Le 28 février, Mick Mulvaney, alors chef de cabinet de la Maison-Blanche, a tenté de minimiser les inquiétudes concernant le coronavirus, en déclarant que les médias libéraux et anti-Trump présentaient de nombreuses histoires pour susciter la peur, car “ils pensent que cela va faire tomber le président, c’est de cela qu’il s’agit”.

Vendredi, M. Flynn a participé à une session Facebook Live au cours de laquelle il a évoqué le report de la tournée européenne de Machine Head en raison des inquiétudes liées au coronavirus et a évoqué l’hystérie qui entoure la pandémie.

Les médias ne provoquent pas l’hystérie. Tout le monde ne cesse de le dire : “Oh, les médias exagèrent les choses”. L’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, vient de déclarer qu’il s’agit d’une pandémie. Et le chef de l’OMS vient de déclarer : “Je suis sidéré et stupéfait de l’attitude de tant de pays à ce sujet. C’est beaucoup plus grave que ce que les gens croient”. Et c’est pourquoi il a déclaré qu’il s’agissait d’une pandémie. C’est officiellement une pandémie. Ce n’est pas la faute des médias, c’est la faute des politiciens débiles qui ne prennent pas cette affaire au sérieux et qui mettent toutes nos vies en danger en n’agissant pas et en étant blasé à ce sujet. Il y a des politiciens débiles qui se baladent en disant que c’est un canular démocrate pour foutre en l’air la réélection du président. Ouais, c’est une bande d’enfoirés de politiciens qui ne font rien. Pourquoi le chef de l’OMS a appelé ça une pandémie ? Parce que c’est une pandémie. Ça n’a rien à voir avec les médias.

Vos amis appellent ça une grippe ? Tu dois prendre ça au sérieux. C’est pour de vrai. En 32 ans de tournée, je n’ai jamais – jamais – vu quelque chose comme ça. Les écoles de mes enfants sont sur le point de fermer. Je viens de recevoir l’annonce aujourd’hui. Les écoles de mes enfants vont fermer. Personne n’est malade. Pas un seul élève, à leur connaissance, n’a le coronavirus, mais par précaution, ils ferment.

La Norvège vient de fermer les frontières. Personne n’est autorisé à aller dans les bars, les salles de sport, les cinémas. C’est réel. Et puis tous ces enfoirés, au lieu d’essayer d’aider les gens, tous ces politiciens débiles, tout ce qu’ils essaient de faire c’est d’aider les putains d’entreprises et ce putain de Wall Street.

Ici en Amérique, nous n’avons même pas encore le test officiel pour le coronavirus. Je vais vous dire, une fois que le test officiel sera entre les mains des médecins et des hôpitaux, ça va être dingue. En ce moment, selon ce putain de site web, il y a des épidémies en Californie, à Seattle, à New York, dans le Maine et maintenant à Chicago. C’est des conneries. On n’a pas les tests appropriés. Et je vous garantis que dès que les tests appropriés seront mis en place, ce sera la folie.

Les écoles de mes enfants ferment, toutes les écoles du coin ferment. J’ai des amis en Italie. Tout le pays est bouclé. Rien n’est ouvert, sauf les épiceries et les pharmacies – c’est tout. Pas de bars, de restaurants, de salles de sport, de cinémas, de vêtements, de shopping – rien. C’est tout. C’est sérieux. Putain, c’est sérieux.

Le président Trump vient de déclarer l’état d’urgence. Putain, trop tard, mec. T’aurais dû le faire il y a longtemps. En fait, ils auraient dû agir bien avant ça, et maintenant c’est hors de contrôle. C’est une période de folie, mec. C’est une période de folie.

La déclaration d’urgence nationale de Trump signifie qu’il va promulguer le Robert T. Stafford Disaster Relief and Emergency Assistance Act, qui permet à la Maison Blanche de mobiliser la Federal Emergency Management Agency (FEMA) et de diriger l’aide fédérale vers les États touchés par des catastrophes et des crises sanitaires.

Aux États-Unis, le nombre de cas de coronavirus confirmés ou présumés a atteint au moins les 2 000, et le nombre de décès est passé à 41. Selon certaines études de modélisation, les États-Unis compteront plus de 8 000 cas d’ici la semaine prochaine, 40 000 cas en deux semaines et près de 150 000 cas d’ici la fin du mois.

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Vidéo de Robb Flynn :

Source : Blabbermouth