Des membres de Led Zeppelin, The Who et King Crimson font partie des musiciens britanniques qui réclament une réforme du streaming

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Des membres de Led Zeppelin, The Who et King Crimson font partie des musiciens britanniques qui réclament une réforme du streaming

Jimmy Page, Robert Plant et John Paul Jones de Led Zeppelin, Roger Daltrey des Who et la légende de King Crimson, Robert Fripp, font partie des 150 musiciens britanniques qui demandent au Premier ministre Boris Johnson de modifier la loi britannique sur le droit d’auteur afin d’augmenter les revenus du streaming pour les créateurs.

Dans une lettre ouverte du syndicat des musiciens, en association avec l’Ivors Academy et la campagne #BrokenRecord, les signataires affirment que la loi sur les revenus du streaming et le paiement des redevances “n’a pas suivi le rythme de l’évolution technologique” dans l’industrie musicale. Cette campagne intervient alors que le gouvernement britannique examine l’impact économique du streaming musical sur les artistes, les maisons de disques et l’ensemble de l’industrie musicale dans le cadre de l’enquête Economics of Music Streaming.

Horace Trubridge, secrétaire général du syndicat des musiciens, a déclaré :

Le streaming est en train de remplacer la radio, les musiciens devraient donc bénéficier de la même protection lorsque leur travail est diffusé sur des plateformes de streaming que lorsqu’il est diffusé à la radio. Tandis que le monde s’est déplacé en ligne pendant la pandémie, les musiciens qui écrivent, enregistrent et jouent pour gagner leur vie ont été laissés pour compte par une loi qui n’a tout simplement pas suivi l’évolution technologique.

Crispin Hunt, de l’Ivors Academy, a ajouté :

Dans le streaming, la chanson est reine, mais les auteurs-compositeurs ne reçoivent pas la véritable valeur de leur travail et luttent pour gagner leur vie. Les maisons de disques ne sont plus que des sociétés de marketing. Sans les coûts de fabrication et de distribution, leurs bénéfices extraordinaires devraient être partagés plus équitablement avec les créateurs. Notre industrie a la mauvaise habitude de monter les artistes, les performers et les auteurs-compositeurs les uns contre les autres. Avec cette lettre, nous parlons enfin d’une seule voix pour dire “ça suffit”. Notre industrie est brisée, le gouvernement peut et doit nous aider à la réparer.

Tags : Rock
Source : blabbermouth.net