Sammy Hagar n’a pas mâché ses mots pour parler de son prédécesseur au sein de Van Halen, David Lee Roth, dans une nouvelle interview. Il a déclaré que la voix de Roth “n’a pas bien vieilli” et a accusé le chanteur de “faire semblant” avec son personnage de scène “totalement faux”.
Hagar s’en est pris à Roth lors d’une interview accordée à l’émission brésilienne Inside With Paulo Baron (via UCR). Parlant des différences entre les deux frontmen, Hagar a dit de Roth : “C’est un vrai personnage. C’est un showman. Il ne fait que du show. Je l’apprécie, mais il est ridicule. Je n’arrive pas à imaginer ce qu’il ressent quand il regarde certaines de ces vieilles vidéos, la façon dont il dansait et bougeait, et la façon dont il chantait parfois en direct. Je ne sais pas ce qu’il ressent à propos de tout ça, mais je pense qu’il s’en moque.“
“La différence entre lui et moi [est] que je m’en soucie sincèrement“, a poursuivi Hagar. “Ce qui m’importe, c’est d’éclairer et d’élever les gens spirituellement, de les rendre heureux, de leur donner de grandes aspirations, de leur donner envie d’être meilleurs. Et mon objectif dans tout ce que je fais est d’apporter cela aux gens et de changer leur vie, si je le peux. Je ne pense pas que [Roth] se soucie de ce genre de choses. Et c’est la différence entre nous deux. Il est très centré sur lui-même, sur le show, et il se fiche complètement du reste. Je ne sais pas de quoi il se soucie, vraiment pas. Je ne le connais pas. Je n’ai aucune idée de qui est ce type. Je pense que personne ne le sait. Mais il me divertit. J’aime le regarder faire des conneries.“
Hagar a rejoint Van Halen en 1985, peu après le départ acrimonieux de Roth. Le groupe dirigé par Hagar a sorti quatre albums – 5150 en 1986, OU812 en 1988, For Unlawful Carnal Knowledge en 1991 et Balance en 1995 – qui ont tous atteint le sommet du Billboard 200 et ont été certifiés platine à plusieurs reprises.
Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait lorsqu’il voyait Roth à la télévision, Hagar a répondu : “Il n’est pas ce qu’il prétend être ; il fait semblant. C’est de la pure connerie. Tout ce qu’il fait est pensé et c’est une façade. Cela n’a rien à voir avec ce qu’il est ; il n’expose pas qui et ce qu’il est vraiment.“
Hagar a déclaré avoir vu le vrai visage de Roth lorsque les deux frontmen ont fait équipe pour leur désastreuse tournée en 2002, Song for Song, the Heavyweight Champs of Rock and Roll. La tension est montée tout au long de cette tournée calamiteuse, les deux chanteurs s’insultant dans la presse et s’évitant en coulisses. Dans son livre Red : My Uncensored Life in Rock, Hagar accuse Roth d’esquiver systématiquement ses demandes de le rejoindre sur scène pour quelques chansons.
“Lorsque nous avons fait notre tournée ensemble, je pensais que ça allait être tellement amusant“, a déclaré Hagar à Baron. “Je me suis dit : ‘S’il est comme il le prétend, on va passer un bon moment’. Mais ce n’était pas le cas. C’était le pire des gars à fréquenter. Il n’était jamais là. Il se cachait. On ne le voyait jamais. Il se mettait sur son trente-et-un et sortait : ‘Je suis là ! David Lee Roth est là !’ Et puis il repartait se cacher. C’était très étrange.“
“Je ne pense pas qu’il soit heureux“, a-t-il poursuivi. “Il n’a jamais été marié, n’a jamais eu de relation, n’a jamais eu d’enfants. C’est, comme, mec, comment tu peux vivre comme ça ? Je ne sais pas. Je suis un homme de famille. Et j’aime les femmes. J’aime les femmes et les enfants.” Lorsque le coanimateur Regis Tadeu a déclaré qu’il était “triste” de voir Roth dans son état actuel, Hagar a répondu : “Il n’a pas bien vieilli, et sa voix non plus. C’est dur.“
Dans la même interview, Hagar s’est également excusé d’avoir exposé les profondeurs de l’alcoolisme d’Eddie Van Halen dans son livre. Bien que Hagar ait insisté sur le fait que le récit est “entièrement vrai”, il a également déclaré : “Si j’écrivais le livre aujourd’hui, je n’y mettrais que le bon côté d’Eddie Van Halen, parce que c’était un guitariste tellement brillant et un ami et un partenaire tellement formidable – jusqu’à ce que tout dérape, comme tout le reste.“
