Alice Cooper révèle les dessous de sa carrière, Who I Am : The Diary Of A Vampire

à 14 h 51 min
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Alice Cooper révèle les dessous de sa carrière, Who I Am : The Diary Of A Vampire
© Antonio Scorza, Shutterstock.com

Dans une nouvelle édition de la série Words+Music de Audible, Alice Cooper s’est plongé dans son passé pour raconter ses expériences et ses aventures.

Des expériences de mort imminente sur l’autoroute aux rencontres avec Jimi Hendrix, Pink Floyd, Frank Zappa et bien d’autres, Who I Am: The Diary Of A Vampire est une écoute intéressante et divertissante.

Récemment, Alice Cooper a accordé une interview à Ultimate Classic Rock à ce sujet.

Vous avez enregistré de nouvelles versions de certaines de vos chansons les plus célèbres pour ce projet Audible. Comment est venue l’idée de revisiter ces chansons ?

Je ne l’aurais jamais fait si Bob Ezrin n’avait pas été impliqué. Bob et moi sommes très proches quand il s’agit d’écrire sur Alice ou d’écrire pour Alice. Parce que nous parlons toujours d’Alice à la troisième personne.

Je m’identifie à Alice plus comme un personnage que comme une partie de moi-même. Alors quand nous avons fait ça, j’ai toujours promis à mes fans : “Vous ne me verrez jamais sur MTV faire des versions acoustiques de nos chansons”. Alice Cooper est électrique. Nous sommes forts, nous sommes percutants et nous sommes Hard Rock.

Mais pour un projet comme celui-ci, je me suis dit : “C’est un truc plutôt cool à faire”. Faire des versions lounge de I’m Eighteen et School’s Out. J’ai dit : “Tant qu’il y a un soupçon d’humour, je pense que c’est une bonne idée”.

Vous dites que Pink Floyd, à ses débuts, avait sur scène des lumières identiques aux vôtres. Personne ne s’attendrait à ça de nos jours.

Oh, oui. C’est à ce moment-là que les membres du groupe ont manqué d’argent et ont emménagé avec nous ! Nous jouions dans le même club. Nous savions qui ils étaient, mais je ne pense pas que quiconque sur la planète savait qui ils étaient. Nous sommes allés les voir et j’ai dit : “C’est exactement notre light show”, qui consistait en des lumières colorées qui clignotaient.

Nous nous entendions si bien avec ces gars-là. Parce que nous étions tous un peu psychédéliques à l’époque. Je pense qu’ils ont été impressionnés que nous connaissions toutes les chansons de The Piper At The Gates Of Dawn (1967). Nous connaissions toutes les chansons. Syd Barrett et Glen Buxton (guitariste d’Alice Cooper) s’entendaient bien. C’étaient deux des guitaristes les plus étranges qui soient !

Ils sont venus et sont restés, je crois, un week-end avec nous, parce qu’ils étaient à court d’argent. Ils n’avaient littéralement plus d’argent. Nous mettions toujours notre argent en commun, et nous pouvions au moins manger.

L’histoire la plus drôle est que nous avions une audition chez Gazzarri l’après-midi. Les membres de Pink Floyd avaient décidé de faire des brownies. Je n’avais jamais ingéré de marijuana auparavant. C’est un effet différent.

Je veux dire, c’est comme, vraiment, vous êtes totalement défoncé. Nous étions sur scène, essayant de chanter pour une audition, et je n’arrêtais pas de tomber de la scène. Elle n’était qu’à un mètre de haut. Les Floyd étaient dans le public. Il n’y avait qu’eux dans l’après-midi, et ils étaient morts de rire parce que nous étions tellement défoncés. Mais nous avons quand même eu le job !

Quelle a été votre plus grande surprise en vous plongeant dans votre propre histoire ?

Ça ne me dérange pas de laisser les gens entrer dans ma vie privée. C’est Alice que je veux garder dans le mystère. Vous savez, le personnage d’Alice est celui qui n’a pas d’histoire. Il n’a pas d’histoire. C’est un personnage, et il est sorti de mon cerveau et de celui de Bob Ezrin.

Nous avons développé ce personnage, et nous savons ce qu’il dirait et ne dirait pas – ce qu’il porterait, ce qu’il ne porterait pas. Tout !

Mais quand il s’agit de mon passé personnel, je parle de tout. Je ne cache rien. Les gens sont toujours surpris quand je parle de mon christianisme, et je leur réponds : ‘Pourquoi je le cacherais ?’. Vous savez, je ne cache pas tous les autres trucs. La toxicomanie et l’alcoolisme, et tous ces trucs. Alors pourquoi je cacherais le christianisme ? Je ne cache rien quand il s’agit de ma propre histoire.

Alice Cooper – Poison :

Source : ultimateclassicrock.com