Le chanteur de Judas Priest, Rob Halford, a évoqué les performances d’Iron Maiden lors de la tournée qu’ils ont faite ensemble en 1982 dans une nouvelle interview pour Metal Pilgrim.
Judas Priest faisait sa tournée World Vengeance cette année-là, et pendant une partie du périple en Amérique, Iron Maiden était en première partie. Le groupe de Heavy Metal britannique désormais légendaire venait tout juste de sortir son album (devenu culte) The Number Of The Beast, et Halford dit avoir pressenti que Maiden allait devenir un phénomène mondial.
Halford a déclaré : “C’était excitant parce que vous aviez deux groupes de Metal britanniques qui poussaient vraiment ce mouvement dans cette partie du monde.”
“Je regardais Maiden la plupart des soirs et je me disais : ‘Mec, ces gars-là vont être énormes’. Rien que les chansons, l’énergie sur scène… tout en eux indiquait qu’ils allaient devenir un groupe énorme. Donc, pour nous, travailler avec eux pendant certaines de ces dates était remarquable.”
Il a ajouté : “Récemment, j’étais au [festival] Copenhell où j’ai discuté avec Steve [Harris, bassiste d’Iron Maiden] et Nicko [McBrain, batteur d’Iron Maiden], et nous étions tous remplis de ‘souvenirs metal’.”
Par ailleurs, fin mai, les musiciens de Judas Priest ont révélé qu’ils étaient de retour en studio pour enregistrer la suite de l’album qui succédera à Firepower de 2018.
Ces dernières années, Judas Priest a travaillé sur de la nouvelle musique avec le guitariste et producteur Andy Sneap (Dream Theater, Exodus, Saxon, etc.). Et selon le guitariste Richie Faulkner dans des interviews antérieures, ces nouvelles chansons sont “plus progressives” que celles de Firepower.
Halford en est “très heureux” et partage apparemment le même sentiment vis-à-vis de la nature plus expérimentale de la musique, comme il a récemment déclaré : “La musique que nous faisons en ce moment est représentative de ce que sera Priest au cours de notre sixième décennie d’existence… Ça sonne bien. Je suis vraiment heureux. Je suis vraiment, vraiment heureux que nous n’ayons rien lâché. […] Il y a des éléments là-dedans que nous n’avons jamais… exploré auparavant.”
