De nombreux membres de la communauté Metal ont été étonnés lorsque les membres d’Avenged Sevenfold ont déclaré que Kanye West les avait beaucoup influencés pendant qu’ils travaillaient sur leur nouvel album (et/ou pendant leur carrière en général).
Le nouvel album d’Avenged Sevenfold, Life Is But A Dream, sortira le mois prochain – le 2 juin via Warner – et à ce jour, deux singles sont sortis, Nobody et We Love You, disponibles ci-dessous.
Lors d’une récente interview avec Stryker pour le Tuna on Toast Podcast, le chanteur M. Shadows a abordé divers sujets, notamment certains groupes musicaux extérieurs au monde du metal qui ont influencé Life Is But A Dream.
Il a notamment cité les Daft Punk en indiquant : “Que ce soit l’album Yeezus [de Kanye West] ou Daft Punk ou Rammstein ou n’importe lequel de ces groupes qui sont tout simplement en décalage, nous interprétons ce qu’ils font [dans notre nouvelle musique], mais avec une sorte de filtre Heavy Metal. Et je pense qu’on peut entendre pas mal de Daft Punk [dans notre nouvel album]. Nous n’avons pas peur d’utiliser les nouvelles technologies de manière très concrète. On utilise des vocodeurs, on fait du funk, on s’inspire de Nile Rodgers et de son groove. Ce n’est pas parce que nous faisons du metal, qu’il ne devrait pas y avoir de groove. Le groove, c’est génial. […] Donc oui, Daft Punk a été une énorme influence.”
De plus, si vous consultez la liste des titres de l’album à venir d’A7X, vous remarquerez que les trois premières lettres des pistes sept, huit et neuf épellent “GOD”. Shadows a révélé dans la même interview que cela avait été influencé par le rappeur Travis Scott.
Il a expliqué : “Ça vient de SICKO MODE de Travis Scott. Il y a un couplet de Drake au début et ça coupe juste au moment où on s’apprête à entrer dans le morceau, puis on passe à une autre chanson et ça coupe à nouveau… On s’est dit : ‘Trois chansons en une, c’est plutôt cool’. Dans cette société hyperactive dans laquelle nous vivons, j’ai remarqué que j’aimais les disques plus courts ces derniers temps, et nous voulions donc faire quelque chose dans cette optique. Nous ne voulions pas faire de chansons qui durent huit minutes à la Sinatra ou quelque chose dans le genre. Nous voulions plutôt proposer un morceau de deux minutes qui fasse penser à une version déjantée de Frank Sinatra, suivi d’un morceau de deux minutes qui fasse penser aux Daft Punk.”
Il a ajouté : “Le concept, sur le plan des paroles, G.O.D., c’est Dieu, et la plupart des gens, lorsqu’ils pensent à Dieu, se disent qu’il doit être très fâché contre nous tous. Du genre, je n’ai pas bien travaillé [en faisant ces humains], je veux les effacer. [Dans la chanson, Dieu] a des ‘superfans’ et il les efface, puis une intelligence artificielle apparaît dans ‘O’, qui est très robotique et fait penser à Daft Punk, et le robot se demande : ‘Suis-je humain ? Suis-je réel ? Est-ce que je ressens vraiment des choses ? Suis-je seulement programmé ? Que se passe-t-il ?’. Puis on passe à ‘D’, qui est beaucoup plus existentiel et triste. Ça parle de la vie banale de quelqu’un qui n’arrive pas à se sentir libre avant d’avoir mis fin à ses jours.”
Si tout ce qui avait été dit sur cet album jusqu’alors n’avait pas réussi à éveiller votre curiosité, ou tout au moins à vous intriguer, ces derniers commentaires pourraient bien faire l’affaire…