Ronnie Radke, le leader de Falling In Reverse, a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux après avoir publiquement critiqué les groupes punk Scowl et Speed pour leur récente décision de se retirer du Download Festival en raison du parrainage de l’événement par la banque Barclays. Les groupes ont invoqué les liens entre Barclays et Israël pour justifier leur retrait, alignant ainsi leur position sur le soutien à la Palestine.
Dans un communiqué publié le 10 juin, Scowl a expliqué sa décision : “Nous ne jouerons pas au Download Fest cette année en raison du parrainage de l’événement par la banque Barclays et des liens de Barclays avec Israël et le génocide qu’Israël commet en Palestine. Libérez la Palestine !” Cette décision a été reprise par d’autres groupes, dont Pest Control, Zulu et Ithaca, qui se sont également désistés en signe de protestation.
Le 11 juin, M. Radke s’est rendu sur les réseaux sociaux pour accuser Scowl et Speed d’hypocrisie. Il a fait référence à l’association antérieure de Scowl avec Taco Bell, dont la société mère, Yum Brands, a des relations commerciales avec Israël. Dans une vidéo, Radke a exprimé son dédain : “C’est pour ça que je déteste votre scène, parce que vous êtes une bande d’imbéciles. Allez vous faire foutre. Vous n’êtes pas honnêtes. Vous êtes des putains de fumistes.”
Outre sa critique, M. Radke a également fait parler de lui en lançant un t-shirt “Pander Express” à l’occasion du Mois de la fierté, qui aurait été rapidement épuisé.
Radke n’est pas étranger à la controverse. Il a récemment remporté un litige avec le rappeur Playboi Carti concernant l’utilisation non autorisée du nom de son groupe sur des produits dérivés. Répondant à un utilisateur sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, Radke a raconté qu’il avait d’abord demandé à Carti d’arrêter de vendre les t-shirts. Après avoir été ignoré, il a intenté une action en justice et a déclaré : “Après l’avoir poursuivi en justice, il a essayé de négocier un petit pourcentage, j’ai dit qu’il pouvait aller se faire foutre, que je prendrais 100 % et qu’il paierait aussi mes frais d’avocat. Il s’est finalement contenté de 100 % et m’a envoyé tous les bénéfices.”
Malgré les réactions négatives suscitées par ses commentaires, Radke continue d’exprimer ouvertement ses opinions, alimentant ainsi les débats en cours sur l’authenticité et l’activisme dans l’industrie musicale.