La campagne de Trump défend l'utilisation de la chanson My Hero des Foo Fighters dans le cadre d'une controverse sur l'octroi de licences

à 11 h 44 min
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Foo Fighters : Regardez un extrait de la comédie d'horreur du groupe, Studio 666

La campagne de Donald Trump a réagi à la réaction des Foo Fighters, qui ont récemment condamné l’utilisation de leur chanson My Hero, datant de 1997, lors d’un rassemblement à Glendale, en Arizona, le 23 août. Le groupe a publiquement dénoncé l’utilisation de la chanson lors de cet événement, qui s’inscrivait dans le cadre de la dernière candidature de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

La chanson a été diffusée sur le système de sonorisation lors de la présentation de Robert F. Kennedy Jr. qui a profité de l’événement pour annoncer la suspension de sa propre campagne présidentielle et son soutien à M. Trump. Les Foo Fighters ont toutefois rapidement exprimé leur désapprobation quant à l’utilisation de la chanson. Un porte-parole du groupe a déclaré à plusieurs médias : “On n’a pas demandé la permission aux Foo Fighters, et si on la leur avait demandée, ils ne l’auraient pas accordée.” Le porte-parole a également mentionné que des “actions appropriées” étaient prises contre la campagne de Trump pour avoir utilisé la chanson sans leur consentement.

Les comptes du groupe sur les réseaux sociaux se sont également fait l’écho de ce sentiment, indiquant clairement qu’ils ne soutenaient pas l’utilisation de la chanson lors du rassemblement. Pour jeter de l’huile sur le feu, l’équipe des Foo Fighters a ensuite annoncé que toutes les redevances générées par l’utilisation ultérieure de la chanson par la campagne de Trump seraient reversées au parti démocrate de Kamala Harris et Tim Walz.

Cependant, de nouvelles informations ont fait surface et pourraient compliquer la situation. Selon The Independent, des documents suggèrent que la campagne de M. Trump a en fait obtenu une licence en bonne et due forme pour utiliser My Hero auprès de l’organisme de gestion des droits d’exécution Broadcast Music, Inc. Un porte-parole de la campagne Trump l’a confirmé à The Independent en déclarant : “Nous avons une licence pour jouer la chanson.”

Cette révélation ajoute une couche d’ambiguïté au différend, suggérant qu’une erreur de communication a pu se produire entre les parties concernées. Malgré l’apparente conciliation, la vive réaction des Foo Fighters indique que le problème est loin d’être résolu et que l’évolution de la situation reste incertaine.

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