Une maladresse dans un club new-yorkais a transformé une situation gênante en opportunité de rêve pour Biohazard.
Un incident dans un club VIP
Billy Graziadei, membre fondateur du groupe hardcore Biohazard, s’est récemment souvenu d’une rencontre embarrassante avec Lars Ulrich, batteur de Metallica, dans un club à New York. Cette interaction, qui aurait pu tourner au fiasco, a finalement permis à Biohazard de décrocher une place en première partie de Metallica.
Lors d’une interview avec Mike Z sur 96.7 KCAL-FM, Graziadei raconte : “Je discutais avec mes amis et les propriétaires du club, quand Lars est arrivé avec une dizaine de personnes. Un des propriétaires me demande si je peux les présenter. Alors je l’appelle : ‘Yo, quoi de neuf, Lars ?’ Il me regarde, hoche la tête, dit ‘ouais, salut’, et continue son chemin.”
Cette indifférence a déclenché une série de moqueries de la part des amis de Graziadei, qui lui ont reproché d’avoir exagéré sa relation avec le musicien de Metallica. Refusant de rester sur cette impression, Graziadei a décidé de confronter Ulrich directement dans la section VIP.
“Je suis allé vers lui, je me suis assis à côté et je lui ai dit : ‘Qu’est-ce que tu fais ? Tu sais qui je suis. Billy, de Biohazard.’ Il m’a répondu : ‘Je ne t’avais pas reconnu à cause de tes cheveux.’ Je lui ai rétorqué que j’avais toujours été [teint en] blond, que c’était mon truc.”
Une récompense inattendue
Le lendemain matin, Graziadei a reçu un appel de son manager, Scott Koenig. “Il m’a dit : ‘Je ne sais pas ce que tu lui as dit, mais ils veulent vous emmener en tournée.’ J’ai presque laissé tomber le téléphone.”
Ce moment a marqué un tournant pour Biohazard, leur offrant l’opportunité de jouer en première partie de Metallica, un rêve devenu réalité.
Une confrontation respectueuse
Billy Graziadei attribue cette chance au fait qu’il a confronté Lars Ulrich avec respect, tout en affirmant sa position. “Je n’ai pas été agressif, je lui ai simplement dit : ‘Ne fais pas semblant de ne pas me connaître, surtout devant mes amis à New York. Ils vont me charrier.’ Je pense qu’il a apprécié le fait que je n’avais pas peur de lui dire ce que je pensais.”
“Peu importe qui l’on est – éboueur ou président – le respect, c’est la clé… Et il faut être capable de se défendre.” Si vous faites preuve de respect et restez authentique, vous serez respecté en retour, voilà ce que Graziadei semble vouloir dire.