Unleash The Archers propose un des meilleurs albums de Power Metal de ces dernières années

Si la carrière du groupe de Power Metal canadien pouvait paraître confuse à ses débuts, Unleash The Archers a commencé à trouver son identité sur Apex, et l’a absolument maîtrisée sur Abyss.

Unleash The Archers débarque avec son meilleur album à ce jour

La voix puissante de Brittney brille plus que jamais, accompagnée par d’innombrables riffs peaufinés sur des guitares sept cordes et des synthétiseurs très bien intégrés au son du groupe. Ce qu’Unleash The Archers propose ici est facilement l’un des meilleurs albums de Power Metal de ces dernières années. L’opus est varié, cohérent, rempli de mélodies mémorables et de solos saillants qui sauront ravir les fans de démonstrations techniques, sans pour autant perdre ceux qui sont là avant tout pour l’émotion.

La production est propre, mais pas non plus sans vie, et fonctionne bien pour cet album moderne et impactant. Le son du groupe évolue doucement mais sûrement. Abyss a été enregistré, mixé et masterisé par Jacob Hansen des Hansen Studios aux Pays-Bas, tandis que le guitariste Andrew Kingsley s’est chargé de la production. Ce dernier fait également une apparition au chant sur l’avant-dernière chanson de l’opus.

Bien qu’il y ait quelques longueurs occasionnelles, le groupe ne tombe pas dans une accumulation indigeste de clichés du genre. Au contraire, les codes sont présents mais bien exécutés, et même si vous vous fichez totalement de l’histoire derrière les paroles de l’album, la musique saura vous captiver en tant que telle. Le peu d’innovation apporté par le biais des synthés et des breakdowns suffit à rendre l’album exaltant d’un bout à l’autre. Le duo sur Carry The Flame (avec le guitariste au chant) fonctionne bien, et Afterlife, qui est doté d’orchestrations composées par Francesco Ferrini de Fleshgod Apocalypse, conclut l’album avec classe. Plongez dans l’Abyss.