Esme Bianco a intenté un procès à Marilyn Manson – de son vrai nom Brian Warner – pour viol, agression sexuelle et trafic d’êtres humains.
L’actrice de Game Of Thrones a également désigné le manager de Warner, Tony Ciulla, et sa société Ciulla Management comme défendeurs dans la plainte déposée aujourd’hui devant un tribunal américain du district central de Californie.
L’action en justice déclare :
M. Warner a utilisé des drogues, la force et des menaces de force pour contraindre Mme Bianco à des actes sexuels à de multiples occasions. M. Warner a violé Mme Bianco en mai 2011 et aux alentours de cette date.
Elle affirme également que M. Warner a “commis des actes sexuels” avec Mme Bianco alors qu’elle était inconsciente ou incapable de consentir, et détaille les plaintes pour coups et blessures sexuels déposées contre le chanteur.
Ces actes comprennent des fessées, des morsures, des coupures et des coups de fouet sur les fesses, les seins et les parties génitales de Mme Bianco pour la gratification sexuelle de M. Warner – le tout sans le consentement de la plaignante.
La plainte accuse Warner d’avoir frauduleusement fait venir Bianco aux États-Unis pour qu’elle joue dans le clip de sa chanson I Want To Kill You Like They Do In The Movies ainsi que dans un film qui n’a jamais eu lieu, et de l’avoir contrôlée de manière coercitive une fois arrivée.
Il lui a promis des opportunités d’emploi qui ne sont jamais venues, tout en interférant dans sa procédure de visa… En interférant dans la procédure d’obtention du visa de Bianco, Warner a pu contrôler Bianco en menaçant de ne plus la soutenir si elle lui déplaisait.
La plainte affirme que Warner, Ciulla et sa société Ciulla Management ont violé le Trafficking Victims Protection Reauthorization Act en proposant à Mme Bianco un travail qui n’a jamais eu lieu afin de l’attirer aux États-Unis. Ciulla a rompu ses liens avec Manson en février de cette année, lorsque les allégations ont été révélées au grand jour, mais Bianco affirme qu’il est également responsable car il a tiré des avantages financiers en “permettant à cet abus de se poursuivre”.