Lors d’une récente interview avec la chaîne australienne New Breed TV, Milo Silvestro, le nouveau frontman de Fear Factory, s’est penché sur les subtilités de son approche vocale et sur son admiration pour le chanteur original du groupe, Burton C. Bell. Silvestro, qui a pris la place de Bell, a expliqué ses efforts méticuleux pour reproduire le style distinctif de Bell tout en insufflant ses propres nuances dans le paysage sonore de Fear Factory.
En réfléchissant à sa technique de chant, Silvestro a souligné l’importance de trouver un équilibre délicat entre les différents éléments vocaux. Il a fait remarquer : “Je dirais qu’un mauvais chant clair, en particulier dans les aigus, peut faire plus de dégâts à vos cordes qu’un bon cri.” Silvestro a détaillé sa technique, citant un mélange de “false cord”, de “fry scream” et de “shouting” comme éléments essentiels. S’inspirant de l’approche pionnière de Bell, Silvestro a méticuleusement étudié et incorporé les nuances dans sa performance, assurant ainsi une transition en douceur vers son rôle de frontman du groupe.
Silvestro a également évoqué l’importance de la prononciation pour capturer l’essence du son de Fear Factory. Il a déclaré : “Au début, Dino [Cazares, guitariste de Fear Factory] voulait que je prenne des cours de prononciation”, ce qui souligne l’engagement du groupe à l’égard de l’authenticité et de l’attention portée aux détails.
Abordant les comparaisons entre sa voix et celle de Bell, Silvestro a exprimé sa gratitude pour cette reconnaissance tout en soulignant sa volonté d’honorer l’héritage de Bell. Il a déclaré : “Oui, que les gens le veuillent ou non, pour moi, c’est un compliment.” Silvestro a insisté sur l’importance de préserver le son iconique de Fear Factory, en mettant l’accent sur l’étude méticuleuse du style de Bell comme un aspect crucial de sa préparation pour le rôle.
Alors que Fear Factory poursuit ses tournées en Europe et en Amérique du Nord avec Silvestro à la barre, l’attente du prochain album studio du groupe, dont la sortie est prévue pour 2025, se fait de plus en plus pressante.