Le légendaire guitariste de Deep Purple et Rainbow partage ses réflexions sur la musique moderne et explique pourquoi il préfère les sons du passé.
Un regard critique sur la musique d’aujourd’hui
Ritchie Blackmore, cofondateur de Deep Purple et leader de Rainbow, n’a pas mâché ses mots à propos de la musique actuelle dans une récente vidéo partagée sur sa chaîne YouTube. L’icône du Rock a qualifié une partie de ce qui passe à la radio aujourd’hui d'”horriblement mauvais”, exprimant sa frustration face à une industrie qu’il estime trop éloignée de ses goûts.
“Je me sens comme un vieux grand-père qui se plaint de la musique qu’ils passent à la radio en ce moment”, a déclaré Blackmore. “Dans les années 1970, avec des groupes comme Cream ou des morceaux comme White Room, c’était réfléchi. On n’avait pas besoin de rythmes martelants à tout-va. Aujourd’hui, je n’entends pas de musique qui m’inspire. Peut-être que c’est bon pour la nouvelle génération, mais ce n’est pas ce que je veux écouter.”
Une passion pour les époques passées
Malgré ses critiques, Blackmore précise que son manque d’intérêt pour la musique actuelle ne signifie pas un désintérêt pour la musique en général. Il continue à explorer des sons plus anciens, notamment la musique des années 1400 et 1500, qu’il décrit comme “naturelle” et captivante. Il cite également des classiques du rock des années 1950 comme Buddy Holly, Elvis Presley et The Everly Brothers parmi ses préférences.
“La musique de cette époque avait une âme. Elle me parle encore aujourd’hui, contrairement à ce qu’on entend à la radio actuellement,” a-t-il confié.
Une carrière entre tradition et innovation
Blackmore, qui a quitté Deep Purple en 1993, s’est ensuite tourné vers un projet plus folk et Renaissance avec Blackmore’s Night, formé avec sa compagne Candice Night. Bien qu’il ait brièvement reformé Rainbow en 2016 pour une série de concerts, il semble avoir définitivement laissé derrière lui l’époque du rock classique.
Cependant, ses critiques récentes montrent qu’il reste profondément attaché à une certaine idée de la musique, axée sur l’émotion et la réflexion, et qu’il éprouve des difficultés à s’identifier aux sons modernes.