Lors d’une apparition sur le Tour Talk Podcast, Charlie Benante, le batteur de Anthrax, a parlé de la fois où il a fait la première partie de Iron Maiden et de l’opportunité de voler sur Ed Force One, qui est piloté par le frontman Bruce Dickinson.
La tournée en question était celle de 2016, The Book of Souls World Tour, où Anthrax a fait la première partie des musiciens britanniques au Mexique, au Salvador, au Costa Rica, au Chili, en Argentine, au Brésil, en Pologne et en Italie.
Lorsqu’on lui a demandé s’il était bel et bien monté à bord du Ed Force One, Charlie a répondu :
Oh, oui, l’avion de Iron Maiden. Il y a tellement d’aspects de cette expérience qui sont incroyables. Le fait de partir en tournée avec Maiden – c’est énorme – parce que je les aime depuis leur premier album. Je connais [le bassiste et leader du groupe] Steve Harris depuis 1983, et il est toujours le même, c’est l’un des plus grands. Je dirais que nous avons en quelque sorte essayé de modeler notre groupe sur Iron Maiden parce que si vous voulez copier un groupe, c’est bien celui-ci dont il faut s’inspirer – je ne parle pas de la musique, je parle de la façon dont ils font les choses – parce qu’ils font tout de la bonne façon. Ils traitent tout le monde avec un grand respect. Partir en tournée dans leur avion était génial, et bien sûr Bruce était le pilote, et il y avait un autre pilote qui conduisait parfois. Mais j’aimais mieux Bruce que l’autre pilote.
Il a poursuivi :
Bruce avait des décollages et des atterrissages en douceur, et dès qu’il y avait un peu de turbulence, je lui en parlais, et Bruce et moi avons eu une conversation d’une heure et demie sur la façon d’éviter les turbulences. Il faut trouver d’autres altitudes – parfois, il n’y a pas de route confortable à emprunter, alors il faut s’accommoder d’un peu de turbulence. C’était une conversation vraiment fascinante sur l’aviation. Et comme je l’ai dit, Bruce pilotait l’avion bien mieux que l’autre pilote. Nous étions donc à l’avant de l’avion, ce qui est la première classe, je suppose. Maiden était à l’étage, dans la classe supérieure, et derrière nous il y avait la direction, quelques journalistes, l’équipage, etc. Et l’équipement était à l’arrière. C’était un avion énorme. Le meilleur, c’est quand les hôtesses de l’air venaient nous demander ce que nous voulions, et qu’elles nous offraient une serviette Iron Maiden, une tasse Iron Maiden… Je n’arrêtais pas de penser : “Je peux en avoir deux ou trois pour les emmener avec moi ?”. C’était magique.
Il a ajouté :
Toute cette tournée en Amérique du Sud était incroyable. Une de mes histoires préférées, celle que je raconte tout le temps – nous avons joué au Salvador, et nous n’étions pas autorisés à quitter l’hôtel parce qu’il y avait des gens partout, donc nous étions coincés dans l’hôtel. Le lendemain, nous avons joué le show, c’était dans un énorme stade, à guichets fermés, c’était juste incroyable. Ces gens sont tellement passionnés par les choses, surtout par la musique. Le lendemain, nous nous préparions à partir pour le pays suivant, et le vice-président est venu pour nous saluer et nous remercier d’être venus. Nous étions tous là, les Maiden, l’équipe et tout le monde dans le hall de l’hôtel. Et il a dit, “Hier, au Salvador, il n’y a pas eu de crime”. Et nous étions comme, “Wow, c’est génial”. Et il a dit : “Parce que tous les criminels étaient à votre show”. C’était un moment très drôle et sérieux à la fois.
