Iron Maiden : Bruce Dickinson révèle les dessous du nouvel album, Senjutsu !

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Lors d’une récente interview accordée à Loudwire, le chanteur de Iron Maiden, Bruce Dickinson, a parlé du 17e album du groupe, Senjutsu, du premier clip vidéo, de la campagne de promotion Belshazzar’s Feast, du premier voyage qu’il ferait s’il avait une machine à remonter le temps, et de bien d’autres choses encore.

Bruce Dickinson, qui a fêté ses 63 ans le 7 août, semblait plus affûté que jamais et désireux de parler de l’album que Iron Maiden avait discrètement terminé en 2019 et gardé secret.

Sur Senjutsu, Bruce a seulement composé et écrit avec Adrian Smith [guitare], l’incroyable duo d’auteurs-compositeurs a écrit trois chansons. Le chanteur a expliqué l’alchimie entre les deux et ce qui rend leur processus créatif collaboratif si gratifiant.

Bruce Dickinson a également révélé que Steve Harris [basse] et lui sont influencés par les mêmes artistes, mais qu’ils sont à des extrémités opposées du spectre musical lorsqu’il s’agit de leurs titres préférés de ces artistes.

L’intégralité de l’interview de Bruce Dickinson est disponible ci-dessous en vidéo !

La date de sortie de Senjutsu est le 3 septembre, tous les détails sur l’album sont disponibles ici, le premier clip vidéo, The Writing On The Wall ici et le deuxième titre dévoilé hier soir, Stratego, ici !

À propos du travail d’écriture en collaboration avec Adrian Smith

“Lorsque nous écrivons ensemble, les choses se mettent en place assez rapidement. C’est vraiment agréable d’écrire avec lui, de ce point de vue. Il propose des structures d’accords qui sont très faciles à chanter et qui ont beaucoup de couleur musicale, ce qui me permet de peindre des images dans ma tête et d’écrire les mots et les mélodies qui vont avec.”

“Parfois, nous pouvons changer un peu les choses. Ce qu’il pensait être un refrain peut s’avérer être quelque chose au milieu. Ce que je pensais être un refrain peut se révéler être une piste de guitare, mais c’est ce que vous découvrez une fois que vous commencez à échanger les idées. Adrian est un grand joueur de tennis et lorsque vous écrivez des chansons avec lui, c’est un peu comme si vous jouiez une partie de tennis. Quand on arrive à un bon échange, on se dit : ‘C’était bien ! C’était créatif !’.”

“En fait, c’est exactement comme ça qu’on écrit des chansons avec Adrian.”

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À propos des influences musicales de Steve Harris et lui-même

“Steve et moi sommes de grands fans de Jethro Tull, mais nous avons probablement des albums [préférés] différents. Je suis définitivement un fan des premiers albums Folk. Il est un grand fan de Thick As A Brick [1972] et des trucs vraiment longs, prog…”

“A Passion Play [1973], il adore ça. Je n’aime pas vraiment ça. Je préfère les trucs plus courts. C’est un grand fan de Genesis, pas tant de Genesis avec Phil Collins que des premiers Genesis avec Peter Gabriel. D’un autre côté, je suis plus un fan de Peter Gabriel en solo. Quand il a quitté Genesis, je pense que ses chansons sont devenues plus avant-gardistes. Peter Gabriel III [1980] – wow, quel album incroyable ! [Les chansons] Intruder et No Self Control – c’est un album monstrueux.”

“J’étais un grand fan de Van Der Graf Generator – un groupe de Prog anglais. Ils étaient contemporains de Genesis, mais pas aussi importants que lui. Ils sont plus Proggy/Art Rock, mais je me suis beaucoup inspiré d’eux et de Peter Hammill [auteur-compositeur-interprète anglais, membre fondateur du groupe Van Der Graaf Generator] pour les paroles.”

“Entre nous deux, il y a beaucoup de Prog qui se cache là-dedans. Ça s’est manifesté sur les derniers albums.”

À propos de Ronnie James Dio

“Un de mes ténors préférés est Ronnie [James] Dio. Ronnie était une sorte d’hybride. En vieillissant, sa voix était beaucoup plus robuste, mais si vous écoutez certains de ses premiers albums, surtout ceux d’avant Rainbow. Il y avait un album intitulé Butterfly Ball [And The Grasshopper’s Feast, 1974]. Il était invité sur cet album et Roger Glover de Deep Purple en a écrit une grande partie et l’a produit.”

“Il y a une chanson appelée Love Is All et sa voix est tout simplement incroyable. Limpide et magnifique. J’ai toujours voulu reprendre cette chanson, pas nécessairement sur un album, mais en concert.”

Interview de Bruce Dickinson pour Loudwire :

Source : loudwire.com
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