Bruce Dickinson explique pourquoi il n'a pas écrit de musique avec Janick Gers sur le nouvel album de Iron Maiden & donne son avis sur Dio

à 11 h 21 min
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Bruce Dickinson, de Iron Maiden, affirme que son prochain album solo est en préparation depuis trois ou quatre ans
© Yulia Grigoryeva, Shutterstock.com

Lors d’une conversation avec Loudwire, Bruce Dickinson a parlé du nouvel album de Iron Maiden, Senjutsu, du processus d’écriture des chansons, de Ronnie James Dio, et plus encore.

Lorsqu’on lui a demandé ce qui faisait du guitariste Adrian Smith un partenaire idéal pour l’écriture de chansons, Dickinson a répondu : “Quand on écrit ensemble, les choses se mettent en place assez rapidement. C’est assez amusant d’écrire avec lui, de ce point de vue.”

“Il trouve des structures d’accords qui sont très faciles à chanter et qui ont beaucoup de couleur musicale, ce qui me permet de peindre des images dans ma tête et d’écrire les paroles et les mélodies qui vont avec.”

“Parfois, nous pouvons bousculer un peu les choses. Ce qu’il pensait être un refrain peut se révéler être un pont, ou autre. Ce que je pensais être un refrain peut se révéler être une mélodie de guitare… Ce sont des choses que l’on découvre quand on commence à échanger des idées.”

“Adrian est un grand joueur de tennis et quand on écrit des chansons avec lui, c’est un peu comme un entraînement, on se renvoie la balle. Quand on arrive à un bon échange, on se dit : ‘C’était bien ! C’était créatif !’. En fait, c’est exactement à ça que ressemble l’écriture de chansons avec Adrian.”

Par la suite, il a ajouté : “J’ai fini par ne rien faire avec Janick [Gers, guitare], mais ce n’était pas délibéré ou pour une raison bizarre.”

“Steve [Harris, basse] avait déjà des idées et des morceaux de Janick et d’Adrian [en stock], et il aime prendre les choses à part et dire : ‘Je suis le maître, je vais partir et revenir, voilà ma partie, et voilà ce que tout le monde doit faire. C’est comme ça qu’il aime travailler. Il n’est pas toujours à l’aise avec la spontanéité.”

“Son moment de spontanéité, c’est : ‘Hé les gars, surprise ! J’ai tout fait !’. C’est tout à fait lui, c’est comme ça qu’il est ! Nous avons été ensemble par intermittence pendant 40 ans. Nous avons appris à connaître notre façon de travailler, nos forces et nos faiblesses, et tout ça.”

“Adrian et moi avons été assez surpris quand on a fait The Writing on the Wall. Il a dit : ‘Il faut que ce soit le premier morceau’. On pensait que ça pourrait être une première piste intéressante, mais c’est venu [de] nulle part.”

“C’est différent pour nous. C’est un peu plus grand public d’une certaine manière – ça sonne plus Rock classique.”

Ailleurs dans l’interview, Bruce a parlé de Dio, en disant : “L’un de mes ténors préférés est Ronnie [James] Dio. Ronnie était une sorte d’hybride. En vieillissant, sa voix est devenue beaucoup plus robuste, mais si vous écoutez certains de ses premiers albums, en particulier ceux qu’il a faits avant Rainbow… Il y a un album qui s’appelle Butterfly Ball [and the Grasshopper’s Feast]. Il était invité sur cet album et Roger Glover de Deep Purple en a écrit une grande partie et l’a produit. Il y a une chanson intitulée Love Is All, et sa voix est comme du verre. C’est tellement transparent et c’est tout simplement incroyable. J’ai toujours voulu reprendre cette chanson, pas nécessairement sur un album, mais en live.”

Iron Maiden – Hell On Earth :

Source : loudwire.com
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