Dans une interview accordée à Zane Lowe, James Hetfield, le frontman de Metallica, a parlé de l’hommage rendu par Elton John à la chanson Nothing Else Matters de 1991.
James Hetfield a déclaré : “Eh bien, lorsque nous avons joué avec Miley [Cyrus, au Howard Stern Show], Elton John a dit : ‘Nothing Else Matters est l’une des plus belles mélodies et, je suppose, ballades d’amour jamais écrites’.”
“Et j’ai pensé : ‘Oh mon Dieu ! L’homme qui a écrit Goodbye Yellow Brick Road ne peut pas dire ça ! Oh mon Dieu, Candle In The Wind, vraiment ?”
“C’est un énorme compliment et je le prends pour ce qu’il est… C’est la chose la plus gratifiante qui soit.”
Quant au batteur de Metallica, Lars Ulrich, il a évoqué le scandale provoqué par l’album St. Anger (2003) et surtout le documentaire Some Kind Of Monster (2004).
Lars Ulrich a déclaré : “Tout d’abord, ce n’était pas planifié, ce n’était pas du genre : ‘Oh, documentons ce qui va se passer au cours des deux prochaines années et faisons-en un documentaire’. Ce n’était pas le plan”.
“C’était plutôt : ‘Nous sortons un nouvel album, [les producteurs] Joe Berlinger et Bruce [Sinofsky] vont en quelque sorte documenter ce que nous faisons, nous allons peut-être faire un documentaire, il sera diffusé après les improbables émissions à deux heures du matin, Metallica a un nouvel album, bla, bla, bla…’.”
“Et puis, tout d’un coup, toute cette déchéance a commencé à se produire devant les caméras, et les producteurs ont fini par rester dans les parages pour documenter tout ça. Mais personne n’avait jamais vu ça, personne n’avait eu ce genre d’accès à un groupe de Rock ‘N’ Roll ! C’était il y a environ 20 ans, personne n’avait jamais vu quelque chose comme ça…”
“Mais le projet lui-même était très, je pense, en avance sur son temps. Et lorsque le film est sorti, le plus grand tumulte s’est produit dans le monde du Rock ‘N’ Roll parce que personne ne l’avait fait. Je n’avais jamais rien vu de tel dans le monde du documentaire, dans le monde du cinéma…”
“Tout le monde du cinéma a crié : ‘C’est génial !’. Tous les documentaires réussis ont un côté artistique naturel, et il est évident que ce n’était pas vraiment un film sur un groupe de Rock ‘N’ Roll, c’était un film sur les relations.
“Ça se passait dans le milieu du Rock ‘N’ Roll, mais tout le monde dans l’industrie musicale disait : ‘C’est beaucoup trop de coulisses, beaucoup trop de transparence, on ne peut pas diffuser ça !’.”
“Personne ne veut vous voir pleurer après tout vous faites du Rock et vos rêves se sont réalisés”
“Je dois dire que je me surprends à dire tout le temps, lorsque nous parlons de ce film, que même si Phil [Towle, thérapeute] a été dépeint comme le méchant à des fins dramatiques, nous ne serions pas assis ici en tant que groupe à vous parler s’il n’avait pas fait ce qu’il a fait.”
“Il a joué un rôle déterminant pour nous amener à nous ouvrir et à parler de tout cela, et pour nous mettre sur la voie sur laquelle nous sommes maintenant 20 ans plus tard.”