Dee Snider parle de ses rencontres avec Metallica, Gene Simmons, Michael Jackson et autres

à 9 h 05 min
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Dee Snider a "besoin" de faire du Rock à nouveau ! (détails de son nouvel album & single)
© Paul McGuire (Presse)

Dans une interview d’août 2009 accordée à Classic Rock, récemment publiée sur Louder, Dee Snider a parlé de ses rencontres avec Metallica, Gene Simmons, Michael Jackson et plus encore. Découvrez quelques-unes de ses anecdotes croustillantes ci-dessous ! 

Metallica

L’un des premiers grands shows de Metallica a consisté à faire la première partie de Twisted Sister dans une salle de 3 000 places à New York. C’était à l’époque où Dave Mustaine et Cliff Burton faisaient partie du groupe, et ils vivaient dans le sous-sol de Johnny Z [propriétaire de Megaforce Records].

Plus tard, Metallica nous a soutenus lors de notre tournée Stay Hungry. Nous sommes arrivés dans une petite ville de Hollande et avons été surpris de voir un poster de Metallica au-dessus de nous. J’ai dit à mon manager de tournée : “Metallica est clairement la tête d’affiche. Va leur dire que nous ferons la première partie ce soir”. Mon tour manager est revenu et a dit : “Ils ont dit non. Ils ont l’air un peu méfiants”.

J’ai fini par convaincre Metallica que ce n’était pas un piège, et ce soir-là, j’ai pu voir leur show. Je me souviens avoir dit à quelqu’un : “Ces gars sont vraiment passionnés mais ils n’iront jamais nulle part”. Comme j’avais tort ! Je pensais que Metallica était trop lourd et que la société ne pourrait jamais les accepter.

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Gene Simmons

Je faisais un show radio en Amérique, et Simmons était mon invité. Il m’a donné sa carte et a dit : “Dee, voici mon numéro de téléphone. Appelle-moi quand tu veux”. Je ne suis pas un grand fan de Kiss mais j’ai acheté tous leurs premiers disques. J’ai énormément de respect pour Kiss. Gene, avec Ted Nugent et moi-même, est l’une des rares rock stars à dire : “Pas de drogue, pas d’alcool, jamais”.

Ce n’est sûrement pas une coïncidence si nous sommes trois des personnes les plus rationnelles et intelligentes que vous puissiez rencontrer, et toujours avec des carrières en cours, d’une manière ou d’une autre, au-delà de la musique.

Quelques mois plus tard, j’ai décidé d’appeler Simmons. J’ai dit : “Gene ! C’est Dee Snider !”. Il y a eu une longue pause. Puis il m’a dit, en colère : “Comment diable as-tu eu ce numéro ?”. J’ai répondu : “Tu me l’as donné. Tu veux que je raccroche ?”. C’est là que j’ai compris qu’on n’allait pas être les meilleurs amis du monde.

Michael Jackson

Nous enregistrions notre album Stay Hungry dans un studio de Los Angeles où travaillait Quincy Jones, le producteur de Michael. Michael est venu écouter quelques remixes et chanter sur son album Thriller. Je suis allé chercher un café et je suis tombé sur Michael dans la petite kitchenette. Il était encore noir. Enfin, relativement noir. Sans gant, sans veste militaire – c’était un type normal.

Je lui ai dit : “Comment ça va ? Je suis Dee Snider. Félicitations pour votre succès”. Michael a dit : “Merci beaucoup”. Il m’a serré la main. Je ne l’ai pas vu sortir du gel hydroalcoolique ou quoi que ce soit. J’étais stupéfait de voir à quel point c’était décontracté. On a fait ce qu’on avait à faire et c’est tout.

Mick Jagger

On a enregistré la première démo de Twisted Sister avec Eddie Kramer à l’Electric Lady. Les Rolling Stones enregistraient Some Girls dans un autre studio. On travaillait sur une chanson, et tout à coup, la porte s’est ouverte et Mick Jagger est entré en sautillant, imitant un poulet. Il a sauté dans la pièce et est sorti par la porte. Encore une fois, c’était un moment d’immense surréalisme.

Aujourd’hui encore, je ne suis même pas sûr que ce soit vraiment arrivé. J’ai fini par rencontrer Jagger en personne dans la salle commune du studio. Eddie m’a présenté à lui : “Mick, voici Dee Snider de Twisted Sister”. Pour une raison indéterminée, je me suis approché pour lui serrer la main et je lui ai dit : “Hé, mec, je t’ai déjà vu dans le coin”. Il a juste souri et est parti. Je m’en veux encore. “Je t’ai déjà vu dans le coin ?!” – bon sang de bonsoir.

Arnold Schwarzenegger

Je suis un grand fan d’Arnold, depuis l’époque où il faisait du bodybuilding. Tout au long de sa carrière, il a toujours visé les étoiles. Quand Arnold a annoncé sa candidature au poste de gouverneur de Californie, on m’a demandé si j’étais surpris. Je ne l’ai pas été. La grande surprise a été de recevoir un appel de son directeur de campagne, me disant qu’ils voulaient utiliser We’re Not Gonna Take It comme chanson thème – une chanson qu’Arnold m’a inspiré à écrire. Ils m’ont également demandé si je voulais bien jouer la nuit précédant l’élection, lors d’un grand rassemblement à Sacramento.

Je suis donc là, à chanter devant une mer de républicains, à l’épicentre de cet énorme déluge de presse. Arnold descend le tapis rouge vers moi et, dans le moment le plus surréaliste de ma vie, s’approche et me serre la main. C’est dingue. Puis Arnold dit : “Un grand merci à herr Dee Znider”. Je me dis : “Putain de merde ! Arnold Schwarzenegger est en train de massacrer mon nom !” [sous-entendu, “quel honneur”].

Source : loudersound.com
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