Lors d’une apparition dans l’émission Talk Toomey, l’ancien bassiste de Metallica, Jason Newsted, est revenu sur son passage dans le groupe de 1986 à 2001, en se concentrant sur le monumental Black Album.
Lorsque l’intervieweur a mentionné l’énorme coffre-fort du groupe et le fait que “la quantité de choses” que le batteur Lars Ulrich a archivées est folle, Jason a commenté : “Je trouve ça fou aussi. C’est comme si Lars avait tout prévu depuis le début, d’une certaine façon.”
“Je ne sais pas si c’est parce qu’il était enfant unique et qu’il avait de la place pour stocker ce qu’il voulait… Quand on a des frères et sœurs, on n’a pas vraiment l’occasion de le faire. Il a toujours tout stocké, il avait une longueur d’avance sur nous et a compris que ces archives allaient devenir précieuses.”
“Il adorait collectionner les objets d’autres groupes qu’il aimait, comme King Diamond et Mercyful Fate. À l’époque où il était fan de ces gars-là, il collectionnait toutes leurs affaires. Et il s’assurait de garder tous les pass, les jetons et toutes les petites choses qu’il pouvait obtenir de leurs concerts et événements.”
“Et ça m’a toujours paru bizarre qu’il garde la liste des chambres d’hôtel, toutes ces foutues choses. Je me disais : ‘C’est un peu un trouble obsessionnel…’. Mais maintenant, je trouve ça plutôt merveilleux.”
“Je suis sûr que depuis [mon passage dans le groupe], il a totalement rempli le local de stockage qu’il avait à l’époque. Il avait construit un souterrain où il gardait toutes les affaires. Parfois, il nous en donnait un peu.”
“Il était toujours au courant de tout, toujours à l’affût. Mec, il avait tout compris. Les gens lui envoyaient toujours quatre copies de tout, vu le nombre de gars dans le groupe. Mais il gardait les quatre et ne disait rien à personne !”
“Quand tu retournes dans ses coffres, il y a quatre copies de chaque putain de truc, comme le magazine Whatever, ou cette copie d’un truc de Metallica, ou autre… Aucun de nous ne faisait attention à ça, ou ne cherchait ça. Il était en avance sur nous. Et, Dieu merci, qu’il ait fait tout ça.”